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Channel: Actualités des Hospices Civils de Lyon
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Le 18 mai, c'est la journée mondiale de l'obésité

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18 mai 2018
Le Centre Intégré de l’Obésité (CIO) prend en charge les personnes atteintes d’obésité sévère. Les soignants voient au quotidien combien le regard des autres peut faire souffrir leurs patients… La grossophobie est-elle le nouveau fléau de notre société ?

« Face aux témoignages de mes patients, je suis toujours frappée par la stigmatisation liée au poids. C’est une réalité tristement banale. Notre société est en train de subir une véritable épidémie de grossophobie » s’insurge le Pr Martine LAVILLE, responsable du Centre Intégré de l’Obésité (CIO) des HCL.

Cette discrimination sous-tend des stéréotypes négatifs associés à la personne obèse. Ils reposent souvent sur le sentiment erroné « qu’elle est seule responsable de son excès de poids du fait d’une alimentation excessive et riche en graisse et d’un manque d’activité physique.
C’est donc c’est de sa faute si elle est grosse ». Ainsi les personnes obèses peuvent être perçues comme paresseuses, manquant de volonté ou encore incapables d’autodiscipline.
« Il ne faut pas oublier que l’obésité est une maladie, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent. C’est une pathologie chronique d’origine multifactorielle qui touche de nombreuses personnes : 17% de la population française* » explique le Dr Alexandre JEHL du CIO

Une discrimination à tous les niveaux

La grossophobie se traduit par des discriminations présentes dans différents domaines : le milieu scolaire, la vie professionnelle, le cercle familial, les relations sociales et la vie en société mais également dans le milieu médical.
En effet, bon nombre d’équipements (scanners, table opératoire, lits, brancards, etc..) ne sont pas adaptés à cette population. Elle a, de plus, bien souvent un accès restreint à des prises en charge médicales spécifiques (Procréation Médicale Assistée, greffe d’organes solides, etc), pour lesquelles il est habituellement exigé une normalisation de la corpulence, généralement irréaliste dans le cadre de cette maladie chronique, évolutive et récidivante.

Journée de l'obésité : la grossophobie est-elle le nouveau fléau de notre société

 

*étude ESTEBAN -Corpulence chez les adultes de 18 à 74 ans en 2015


Une nouvelle thérapie pour les patients souffrant d'asthme sévère

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L'hôpital de la Croix-Rousse des HCL expérimente une nouvelle thérapie pour les patients asthmatiques sévères : la thermoplastie bronchique. Celle-ci consiste à chauffer les tissus par endoscopie ce qui agrandi les parois du muscle et permet ainsi d'augmenter le volume respiratoire.

L'opération, réalisée au service de pneumologie de l'hôpital de la Croix-Roussese fait en 3 interventions disctinctes qui sont séparées par plusieurs semaines afin de traiter la maladie secteur par secteur dans l'ensemble des poumons. La thermoplastie bronchique n'est pas une opération anodine puisque les patients risquent de faire une crise d'asthme à tout moment. Cela nécessite donc une anesthésie générale au bloc, dans un environnement sécurisé et encadré.

Une patiente ayant souffert d'asthme sévère pendant des années a pu bénéficier de ce traitement. Elle raconte comme sa vie a changé depuis :

J'étais épuisée, je n'avais pas de souffle. (...) faire du vélo, aller à la natation, ça n'était pas possible (...) en régle générale, la vie était compliquée. C'est un changement tellement radical que je peux faire du sport avec mes enfants (...) tout simplement je peux vivre, profiter de la vie"

Attention toutefois, la thermoplastie bronchique n'est pas applicable à tous les patients asthmatiques et peut montrer des degrés d'efficacité différents d'une personne à une autre.

Découvrez la thermoplastie bronchique en 5 questions avec le Pr Gilles Devouassoux 

Un plan d'action pour lutter contre le tabagisme au travail

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Première cause de mortalité évitable en France, le tabagisme est responsable d’un quart des décès par cancer et augmente le risque de cancer pour 17 localisations (poumon, vessie, rein, pancréas, col de l’utérus, estomac, ovaire, rectum, sein…). En novembre 2017, l’Institut de Cancérologie des HCL a lancé alors une vaste enquête épidémiologique sur les comportements liés au tabac. L'objectif : mettre en place un plan lutte anti-tabac à l’échelle de l’institution.

25% des professionnels fumeurs : Les Hospices Civils de Lyon dégainent leur plan d’actions

Il y a un an pile, à l’occasion de la Journée sans tabac 2017, la Ministre de la Santé Agnès Buzyn affichait sa volonté de lutter contre le tabagisme des professionnels de santé, parlant d’"un problème spécifique dans notre pays", chiffres à l’appui : 31% de fumeurs chez les infirmiers et 44% chez les aides-soignants.

Avec une proportion moyenne de 25% de fumeurs actifs parmi leurs professionnels, les Hospices Civils de Lyon connaissent bien la problématique. Dès novembre, 2017 à l’occasion du Mois sans tabac, l’Institut de Cancérologie des HCL lance alors une vaste enquête épidémiologique sur les comportements liés au tabac. 35 000 questionnaires ont été distribués aux personnels, étudiants et patients du CHU, avec un triple objectif :
- Evaluer la prévalence du tabagisme au sein des HCL ;
- Identifier des facteurs prédictifs des comportements liés au tabac (ex. : liens entre tabac et travail ou études) afin d’identifier des "profils" de fumeurs ;
- Evaluer, en fonction de ces profils, les capacités des soignants à délivrer de l’information sur le tabac aux patients, sachant qu’un fumeur a 80% plus de chances d’arrêter s’il reçoit l’aide d’un professionnel de santé.

L’objectif final de cette enquête est de mettre en oeuvre un programme de lutte anti-tabac à l’échelle de l’institution, qui permette d’adapter le ciblage en fonction des populations, pour un sevrage tabagique plus efficace.

Quels résultats de l’étude ?

L’étude montre que la proportion de fumeurs parmi les personnels et les étudiants des HCL est plutôt moins importante que la moyenne nationale. Ainsi, chez les femmes cette proportion est de 23% dans le personnel et 26% chez les étudiantes contre 31% au niveau national. Chez les hommes, 30% des personnels et 26% des étudiants sont fumeurs contre 38% en France. L’étude permet surtout de définir les profils des fumeurs actifs :
- Au sein du personnel, ce sont plus volontiers des hommes, jeunes, de catégorie C, utilisateur de cigarette électronique et travaillant la nuit ;
- Parmi les étudiants ce sont les étudiants paramédicaux, jeunes, utilisateur de cigarette électronique ;
- Dans les deux cas le travail n’est pas considéré comme un facteur aggravant le tabagisme. Par contre, on note que le sentiment de pouvoir informer l’entourage ou des patients sur les dangers liés au tabac est associé au fait d’être non- ou ex-fumeur.
- De même, ceux envisageant un arrêt sont plus volontiers ceux ayant déjà essayé d’arrêter et ceux ressentant des symptômes attribués au tabac. Ces éléments sont importants pour identifier les cibles d’actions de prévention.

Le tabagisme des soignants et des étudiants aux HCL est moins important que dans la population générale. Toutefois, plus de 80% des personnels des HCL et des étudiants s’estiment capables de délivrer une information sur les dangers du tabac à leur entourage ou à des patients.
D’ailleurs, parmi les fumeurs actifs ayant déjà reçu un conseil de sevrage, ce dernier était délivré par des collègues ou des enseignants en majorité. Les conditions de travail semblent impacter marginalement le statut tabagique à l’exception du travail de nuit qui semble constituer un facteur de risque. Par ailleurs, les étudiants paramédicaux et les catégories C du personnel ont plus de risques d’être fumeurs. Dans l’étude, il apparait que 7% des personnels, 4% des étudiants et 6% des patients sont des utilisateurs actuels de la cigarette électronique. Ce sont très majoritairement des fumeurs actifs. Le profil de ces utilisateurs fera l’objet d’une analyse dédiée dans les prochains mois.

Zoom sur… le rôle des soignants dans l’arrêt du tabac chez les patients

Si le tabagisme des soignants est scruté de près, c’est également parce qu’il influence leur action préventive auprès de leurs patients. Or, comme dit plus haut, un fumeur a 80% plus de chances d’arrêter s’il reçoit l’aide d’un professionnel de santé. Dans cette enquête, 1563 patients ont été interrogés. Parmi les fumeurs, 35% ressentaient des symptômes liés au tabac et 61% déclaraient avoir envie d’arrêter. Une grande majorité (76%) rapportait qu’un soignant s’était enquis de leur statut de fumeur au cours de l’hospitalisation. Toutefois, seulement 32% s’étaient vu proposer un conseil d’arrêt, 31% des patchs de nicotine et 17% une consultation spécialisée alors que 36% étaient contraint d’arrêter à cause de leur hospitalisation.

Notre arme : le COLT

Les résultats de l’enquête servent de point de départ au projet d’une structure transversale commune de lutte contre le tabac aux HCL : le COLT ou Comité de Lutte contre le Tabac). Le COLT est missionné trois types de prérogatives :

Au niveau de l’Institution :
- Coordonner et mettre en oeuvre une politique collective d’information, de prévention et de lutte contre le tabac (en lien notamment avec les évènements nationaux type Mois sans tabac, journée mondiale contre le tabac…) ;
- Effectuer un suivi de l’efficacité de la politique de prévention et de consommation en substituts nicotiniques…
- Mener et coordonner une activité de recherche clinique autour de la thématique tabac.

Auprès des personnels et des étudiants :
- Mener des actions ciblées d’information et de prévention auprès des groupes identifiés à risque, en lien avec la médecine du travail et la médecine universitaire ;
- Proposer aux agents et étudiants des interlocuteurs formés en tabacologie

Auprès des patients, pour structurer l’offre de soin en tabacologie :
- Des infirmières référentes Tabac formées au sein de chaque unité de soin. Elles seront en première ligne pour détecter, informer et prescrire ;
- Des infirmières tabacologues présentes dans chaque groupement hospitalier des HCL proposeront des consultations d’initiation et de suivi des patients ;
- Un médecin tabacologue identifié sur chaque groupement pour traiter les cas complexes, permettant d’optimiser le recours aux ressources médicales dans ce domaine

Un guide alimentaire récompensé par la Fédération Hospitalière de France

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Pour la troisième édition de son prix "qualité et sécurité des soins", la Fédération Hospitalière de France (FHF) a récompensé le service d'hématologie clinique du Centre Hospitalier Lyon Sud pour son guide alimentaire pour les patients allogreffés lors de la Paris Healthcare Week le mercredi 30 mai.

Un guide alimentaire pour les patients allogreffés

Le service d'hématologie clinique du Centre Hospitalier Lyon Sud  a réalisé un livre de recettes, élaboré en collaboration avec l'Institut Paul Bocuse, pour faciliter le retour à la maison des patients venant de recevoir une allogreffe :

En hôpital de jour hématologie, nous recevons des patients venant de recevoir une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Ces patients, après une hospitalisation de plusieurs semaines en unité stérile, regagnent leur domicile et bénéficient d'un suivi à raison de 2 venues /semaine en hôpital de jour pendant les 2 premiers mois puis 1 venue / semaine jusqu’au 3ème mois post-allogreffe. Cette surveillance rapprochée est très importante car ces patients gardent des défenses immunitaires fragilisées par les traitements de chiomiothérapie intensive et le risque infectieux est prédominant. La prévention de ce risque infectieux passe par des consignes alimentaires très strictes en terme de choix d’aliments, de conservation (respect chaine du froid…), de cuisson et d’hygiène lors du stockage et de la préparation des repas.

Le but est pour le patient de retrouver l’appétit, reprendre du poids, enrichir son alimentation, prendre du plaisir à manger. Parallèlement, ce guide l'éclaire sur les restrictions alimentaires, aliments interdits, sur la sécurité alimentaire et l'hygiène. Ainsi ce guide alimentaire a 3 objectifs : 
-Reprendre rapidement les règles d’hygiène indispensables déjà connues du patient
-Définir de façon visuelle les aliments « autorisés » et « interdits »
-Proposer des recettes « du quotidien » salées et sucrées et des recettes « festives ».
 

Ce guide alimentaire du patient allogreffé est remis au patient par le médecin lors de sa première venue en Hôpital de jour pour son suivi bi-hebdomadaire.

Le Centre Hospitalier Lyon Sud, lauréat parmi 49 dossiers concurrents

La Fédération Hospitalière de France a remis un prix d'honneur au service d'hématologie clinique du Centre Hospitalier Lyon Sud pour son projet relatif à l'alimentation des patients allogreffés à la Paris Healthcare Week mercredi 30 mai 2018. L’objectif de ce prix est de valoriser et diffuser les bonnes pratiques et les expériences positives menées dans les établissements.

La présentation réalisée par Mmes Hequet, cadre de santé, Hospital-Gustems, infirmière, et Joannin, diététicienne, a été très appréciée par l’auditoire et le jury. L’aspect qualitatif de ce travail avec les patients et en équipe pluridisciplinaire a été salué et a suscité beaucoup d’intérêt.

La poursuite de ce projet semble certaine avec d’ores et déjà de belles idées et des demandes pertinentes des patients.

Un grand bravo à toute l'équipe pour leurs bonnes idées et leur engagement dans le prendre soin des patients !

La FHF récompense le service d'hématologie clinique du Centre Hospitalier Lyon Sud pour leur guide sur l'alimentation des patients hallogreffés         

Remise des prix FHF

  La FHF récompense le service d'hématologie clinique du Centre Hospitalier Lyon Sud

 

 

 

4ème journée sur l'eczéma

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09 juin 2018
09 juin 2018
Faculté de Médecine et de Maïeutique Lyon Sud - Charles Mérieux
La 4e édition de la Journée de l'eczéma aura lieu le samedi 9 juin 2018. Cette journée à destination des patients, de leur entourage et des professionnels de santé, se composera de tables rondes et abordera la maladie, les facteurs déclenchants et les traitements.

L'eczéma concerne plus de 2 500 000 patients. Le nombre de personnes atteintes a triplé en 30 ans dans les pays industrialisés. Maladie aux multiples visages et mal connue dans la population, l’eczéma est une maladie inflammatoire chronique de la peau qui se présente sous plusieurs formes. 

    4ème journée de l'eczéma à destination des patients et de leur entourage

Le Samedi 9 Juin 2018 de 13h30 à 17h à l'Amphithéâtre Boiron, site de la Faculté de Médecine du Centre Hospitalier Lyon Sud, participez à la 4e édition de la Journée Eczéma organisée par le centre expert ECZEMA Auvergne-Rhône-Alpes, l’Association Française Eczéma, et l'unité de recherche clinique LyREC. Cette journée sera l'occasion de mettre fin aux idées reçues et de faire un état des lieux des connaissances que l'on a sur cette maladie. Les patients et leurs proches pourront poser les questions qu'ils n'osent pas poser concernant les différentes formes d’eczéma, les traitements et le quotidien aux professionels de santé et aux Membres de l’Association Française de l’Eczéma

Au programme : 

  • 13h30-14h00 Accueil des participants – Visite des exposants
  • 14h00-14h15 Introduction de la journée 
  • 14h15-15h00 Session 1 : Table ronde - Ce que vous avez toujours voulu savoir sur la maladie et les facteurs déclenchants
  • 15h00 – 15h30 Pause gourmande – Visite des exposants
  • 15h30-16h30 Session 2 : Table ronde - Mise au point sur les traitements conventionnels et autres
  • 16h30-17h00 Les points importants – Que faut-il retenir ?
  • 17h00 Conclusion – Fin de la journée

 L'inscription gratuite est obligatoire pour des raisons d'organisation. + d'informations 

Venez nombreux ! 

Conférence : les grandes avancées en cancérologie

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De retour du plus grand congrès de cancérologie mondial, les cancérologues des HCL vous présentent les grandes avancées dévoilées au congrès de l'ASCO, lors d'une conférence grand public, mardi 12 juin à 18h.

L’ASCO, le plus grand congrès mondial du cancer a rassemblé du 1er au 5 juin 2018 plus de 40 000 experts autour de la recherche en cancérologie et des nouveaux espoirs thérapeutiques.

Le congrès a été largement relayé dans les médias grand public, parfois de manière raccourcie. De retour de Chicago, les cancérologues des Hospices Civils de Lyon souhaitent démêler le vrai du faux et vous présenter les grandes avancées dévoilées au congrès américain sur les cancers du sein – rein – prostate – vessie – poumon – ORL – pancréas.

CONFERENCE GRAND PUBLIC
Mardi 12 juin, à 18h
Amphithéâtre 2 - Faculté de Médecine Lyon-Sud
165, chemin du Petit Revoyet - Oullins

Entrée libre et gratuite

Intervenants : Pr Benoit You, Pr Denis Maillet, Pr Sébastien Couraud, Pr Philippe Céruse
 

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Votre santé : l'oncologie médicale à l'Hôpital Edouard Herriot

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Cette nouvelle édition du magazine "Votre Santé", en partenariat avec la Fondation Hospices Civils de Lyon, vous emmène au service d'oncologie médicale de l'hôpital Edouard Herriot.
Au sommaire de cette nouvelle émission tournée à l'Hôpital Edouard Herriot :
 
- Le Dr Catherine Lombard Bohas, oncologue, nous parle des différentes pathologies prises en charge au sein du service d'oncologie médicale. Le service fait partie d'un des 3 centres français de prise en charge de tumeurs endocriniennes. Elle nous explique les particularités de ces tumeurs : cancéreuses, rares, souvent mal connues du public et mal traitées.
- Nous rencontrons le Pr Pierre-Jean Valette qui nous explique le principe de la radiologie interventionnelle, qui consiste à essayer de détruire les tumeurs, en association avec d'autres technologies comme la chimiothérapie et la chirurgie parfois.
- Une patiente, atteinte de tumeur endocrine a accepté de témoigner. Elle nous parle des différentes méthodes de traitement dont elle a bénéficié et de la vie qu'elle mène avec les métastases qui ne cessent de diminuer.
- Catherine Réverchon, cadre de santé au service de gastro-entérologie, nous rappelle l'importance du dépistage du cancer colorectal.
- Enfin, Julien Forestier, gastro-entérologue et hépatologue nous parle du parcours médical type dans ce service d'oncologie médicale.
 

Votre Santé : l’innovation au cœur des hôpitaux lyonnais est le magazine Santé de TLM, en partenariat avec la Fondation HCL.

Voir les émissions précédentes.

Soutenir la Fondation HCL

Journées nationales de la Macula 2018

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25 juin 2018
29 juin 2018
Service d’Ophtalmologie de l’hôpital de la Croix-Rousse
Journées nationales de la Macula 2018
Le service d'Ophtalmologie de l'hôpital de la Croix-Rousse organise un dépistage de la DMLA chez les sujets à risque. Vous êtes diabétique et ne faites pas contrôler votre vue régulièrement ? Vous avez plus de 55 ans et/ou vous avez une forte myopie et n'avez pas fait contrôler votre vision depuis plus d'un an ? Le dépistage des maladies de la Macula vous concerne.

A l’occasion des Journées nationales de la Macula, le service d’Ophtalmologie de l’hôpital de la Croix-Rousse propose un dépistage gratuit et sans rendez-vous à la recherche d’atteinte de la macula (DMLA, notamment), du lundi 25 au vendredi 29 juin, de 9h à 12h et de 14h à 17h.
Se présenter directement à la consulation du service d'Ophtalmologie.

La macula est cette zone de la rétine qui influence le niveau d’acuité visuelle. La DMLA se caractérise par la destruction de la macula (souvent causée par l’âge).
L’examen (une photo de fond de l’œil sans dilatation) dure quelques minutes et est gratuit. Une quarantaine de Lyonnais s’est déplacée chaque jour. Plusieurs pathologies rétiniennes ou maculaires ont ainsi été dépistées…

Contact : 04 72 07 19 24 / 04 26 10 91 28

Journées nationales de la Macula 2018  Journées nationales de la Macula 2018  Journées nationales de la Macula 2018

En savoir plus sur :
- le service d'Ophtalmologie de l'hôpital de la Croix-Rousse
- la Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age (DMLA)

 


Préparation aux concours d’aide-soignant ou d’ambulancier

Le syndrome de l'intestin irritable : quoi de neuf ?

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19 juin 2018
Ballonnements, inconfort digestif, problèmes de gaz, troubles du transit, mal au ventre... Toutes les réponses à vos question, mardi 19 juin à l'occasion de la conférence grand public "Le syndrome de l'intestin irritable : quoi de neuf ?".

Ballonnements, inconfort digestif, problèmes de gaz, troubles du transit, mal au ventre... Comme 3 millions de français, vous souffrez peut-être du syndrome de l'intestin irritable sans le savoir ou sans oser poser la question.

Le Pr François Mion, chef du service d'explorations fonctionnelles digestives de l'hôpital Edouard Herriot vous propose de lever le voile et de répondre à vos questions à l'occasion d'une conférence grand public "Le syndrome de l'intestin irritable : quoi de neuf ?" :

Mardi 19 juin à 18h
Amphithéâtre du pavillon P
Au fond de l'hôpital Edouard Herriot
5 place d'Arsonval - 69003 Lyon

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Le service d'explorations fonctionnelles digestives de l'hôpital Edouard Herriot propose des consultations spécialisées pour l'exploration et la prise en charge des troubles du fonctionnement de l’appareil digestif : + d'info sur la page du service

Conférence : sport, santé, nutrition

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19 juin 2018
Grand Hôtel Dieu
Mardi 19 juin, le Docteur Sandra Winter donnera une conférence grand public sur les bienfaits d'une activité physique au Grand Hôtel Dieu, dans le cadre du festival inaugural.

"Les bienfaits de la pratique d'une activité physique régulière, raisonnée et raisonnable" par le Docteur Sandra Winter, chef du service de médecine du sport et de l’activité physiqueà l’hôpital Edouard Herriot :

Si les bienfaits de la pratique des activités physiques sur la santé, tant physique, que psychologique sont démontrés dans de multiples études, il apparait que la sédentarité est une cause de mortalité à part entière dans les pays industrialisés. Il convient donc de lutter contre la sédentarité et de promouvoir la pratique des activités physiques selon les recommandations de l'OMS (Organisation Mondiale pour la Santé) pour tous et à tout âge.

Mardi 19 juin, 12h30
Durée: 1h environ
Lieu : Grand Hôtel Dieu - Salle des Crochets - accès par la Cour du Midi

Inscription gratuite

Conférence sur les bienfaits du sport

 

Le court séjour gériatrique transféré au Centre Hospitalier Lyon Sud

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Depuis mai 2018, les patients du court séjour gériatrique de l’hôpital Antoine Charial des HCL sont accueillis au Centre Hospitalier Lyon Sud-HCL, dans le bâtiment 1C Louis Lortet, entièrement rénové à hauteur de 8,3 millions d’euros.

Les HCL poursuivent leur restructuration gériatrique et leur volonté de rapprocher les lits de gériatrie au plus près des urgences, des plateaux techniques et des spécialités médicales et chirurgicales de leurs établissements. Ainsi, toutes les activités qui concourent à la prise en charge des patients âgés sont plus facilement accessibles. L’objectif est d’optimiser le parcours de soins des patients âgés en leur offrant une prise en charge rapide, notamment suite à leur passage aux urgences.

« En étant plus proches des examens d’imagerie, de biologie et du plateau technique, les pathologies sont diagnostiquées plus vite et les interventions nécessaires réalisées. » précise Anne DECQ-GARCIA, directrice du Centre Hospitalier Lyon Sud.

Des conditions d’hôtelleries optimales

Les 48 lits de médecine gériatrique transférés sont installés dans des locaux lumineux et ergonomiques de 3 400 m2 . Les chambres sont toutes équipées de salles de douche adaptées. La majorité des chambres simples offre aux patients et à leurs proches un environnement calme et propice à la récupération. L’ensemble de l’équipe médicale et paramédicale a également été transféré au Centre Hospitalier Lyon Sud-HCL.

Une offre de gériatrie renforcée

L’activité de médecine de court-séjour gériatrique, transférée depuis l’hôpital Antoine Charial, accueille en unités de soins des patients âgés pour des syndromes gériatriques ou des situations médicales complexes. Des bilans médicaux sont réalisés en consultation, une prise en charge globale dans le traitement d'une ou plusieurs pathologies chroniques ou décompensations, est assurée en hospitalisation. L’évaluation gériatrique est également organisée avec 3 places d’hôpital de jour, partagées avec l’activité de prévention de perte d’autonomie. Cette arrivée au Centre Hospitalier Lyon Sud complète l’offre de soins gériatrique, déjà présente et reconnue sur le site avec le service de médecine du vieillissement - soins de suite et de rééducation et réadaptation et les consultations de mémoire. Ainsi, ce transfert renforce le positionnement de l’établissement comme centre expert public de gériatrie du bassin sud de la métropole lyonnaise, avec 72 lits de court séjour, 80 lits de soins de suite et de rééducation et réadaptation et 3 places d’hôpital de jour dédiés à cette spécialité. 

L’hôpital Antoine Charial conserve son activité d’hébergement avec ses 36 places d’EHPAD et ses 150 lits d’unités de soins de longue durée. Ces derniers seront transférés en 2020 à l’hôpital Pierre Garraud.

 

Près de 25% des lits des HCL sont dédiés à la gériatrie : consultations, hôpitaux de jour, médecine gériatrique, soins de suite et réadaptation, hébergement (soins de longue durée, EHPAD), ainsi qu’une filière complète pour les patients présentant une altération cognitive, sans oublier les surspécialités (cardiogériatrie, oncogériatrie...). Des équipes mobiles internes aux HCL s’assurent que le patient âgé est orienté et pris en charge au bon endroit en fonction de sa pathologie, de son niveau de dépendance et de son entourage.

Don d'organes, tous concernés

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Le don d’organes et de tissus sauve des vies. La journée nationale sur le don d’organes est l’occasion de réfléchir sur les questions liées au don d’organes, à la greffe et à la reconnaissance des donneurs.

En France, 57 000 personnes vivent grâce à une greffe de rein, poumon, coeur, … Et chaque année, des milliers de patients sont sur liste d’attente. 

La journée mondiale du don d'organe et de la greffe est l’occasion de réfléchir ensemble sur les questions liées au don d’organes, à la greffe et à la reconnaissance des donneurs.

L’Agence de la biomédecine, placée sous la tutelle du Ministère des solidarités et de la Santé exerce ses missions dans les domaines du prélèvement et de la greffe d’organes, de tissus et de cellules, ainsi que de la procréation, de l’embryologie et de la génétique humaines. Elle met tout en oeuvre pour que chaque malade reçoive les soins dont il a besoin, dans le respect des règles de sécurité sanitaire, d’éthique et d’équité.

Aux Hospices Civils de Lyon, la coordination des prélèvements d'organes et de tissus est un service hospitalier qui, en étroite collaboration avec l’Agence de la Biomédecine, contribue à améliorer l’accès à la greffe.

La journée nationale sur le don d’organes est l’occasion pour l’Agence, en collaboration avec les associations et les établissements hospitaliers, de mener des actions d’information et de sensibilisation :

5 personnes greffées ont accepté d’apporter leur témoignage tout en répondant aux questions les plus posées par le public

Aller au bloc opératoire en voiture électrique

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Les petits patients de l'Hôpital Femme Mère Enfant peuvent maintenant se rendre au bloc opératoire grâce à une voiture électrique
Depuis le 22 juin 2018, les petits patients de l’Hôpital Femme Mère Enfant peuvent se rendre au bloc au volant des voitures électriques offertes par le concessionnaire BMW/Mini 6ème Avenue. Une méthode ludique pour déstresser les enfants et détendre leurs parents.

Les enfants se rendent au bloc opératoire au volant d’une voiture

Conduits par les soignants qui se sont formés à la manœuvre de ces engins électriques, les enfants partent au bloc opératoire le sourire aux lèvres. « Tous les petits yeux se sont illuminés, ça a changé les départs aux blocs ! Même les parents étaient ravis ! » confie Brigitte, cadre au sein de l’unité de chirurgie ambulatoire (ACHA). L’ACHA est l’un des 3 services à bénéficier des 4 véhicules offerts par 6ème Avenue. C’est au volant d’un 4x4 BMW ou d’une Mini que les patients se rendent au bloc. Un 3e véhicule est réservé aux petits patients du service d’épileptologie clinique et des troubles du sommeil pour leurs déplacements jusqu’au bloc. Enfin, le dernier véhicule servira à faire le lien entre les urgences pédiatriques et le service d’imagerie. 

Un nouvel outil pour réduire le stress préopératoire

Une intervention chirurgicale et une anesthésie, même minimes, peuvent être une source de stress importante pour l’enfant et sa famille. La gestion de l’anxiété préopératoire fait partie des préoccupations essentielles pour les équipes de l’Hôpital Femme Mère Enfant. C’est en s’appuyant sur des outils ludiques que les professionnels parviennent à apaiser les petits patients et leur famille. Les voitures électriques viennent donc s’ajouter aux tablettes, peluches, jouets… déjà à disposition des enfants.

« Ce type d’action contribue au prendre soin, et c’est très important pour nous ! » conclut Bertrand Cazelles, directeur de l’hôpital

La prévention dans le vieillissement (Journée de l'Institut du vieillissement)

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04 juillet 2018
Amphithéâtre Laënnec - Université Claude Bernard Lyon 1 - 8, rue Guillaume Paradin 69008 Lyon
pictogramme personne âgée
Cette 3ème journée de formation dédiée aux professionnels de santé des Hospices Civils de Lyon, et aux partenaires sanitaires et médico-sociaux du territoire, aura pour but le transfert de compétence dans le domaine de la prise en charge du patient âgé.

Accueil des participants à partir de 8h30.

Inscriptions :
Professionnels HCL : via votre service de formation du groupement
Hors HCL : par mail, hcl.ivie@chu-lyon.fr

 

Programme de la journée : Icône PDFTélécharger

L'Institut du vieillissement des HCL a deux priorités : améliorer l’offre de soins dédiée aux personnes âgées et repousser la dépendance. L’Institut agit en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs du parcours de soins. Il fédère l’ensemble des professionnels des HCL pour mieux diagnostiquer et prendre en charge la fragilité, et se met au service des médecins généralistes, en première ligne dans la prévention et l’accompagnement de la dépendance.


Prédire et gérer les toxicités des immunothérapies

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Ces dernières années, l’immunothérapie s’est imposée comme une nouvelle arme majeure dans l’arsenal thérapeutique contre le cancer. Pour accompagner les patients et les médecins traitants, l’Institut de Cancérologie des HCL a développé ImmuCare, un dispositif unique en France de gestion des toxicités des immunothérapies anti-cancéreuses.

Des progrès spectaculaires ont été observés au cours des années récentes dans le traitement de nombreux cancers tels que le mélanome, le cancer du poumon ou encore le cancer de la vessie. L’immunothérapie est une thérapie qui consiste à stimuler le système immunitaire pour lui apprendre à détruire lui-même le cancer et ses éventuelles métastases.

Moins invasive qu’une chimiothérapie, l’immunothérapie s’accompagne par contre de toxicités radicalement différentes de celles des thérapies « classiques ». Une arme à ne pas laisser sans surveillance donc. Des signes cliniques pouvant sembler peu alarmants (fatigue, diarrhée, toux, essoufflement…) doivent faire l’objet d’une attention particulière.

ImmuCare est un outil destiné à accompagner les médecins entourant le patient sous immunothérapie (urgentistes, médecins traitants et spécialistes de ville, HAD…) et le patient lui-même. Il repose sur :

  • Une plateforme de demandes d’avis médicaux en ligne
  • Un numéro de téléphone dédié aux professionnels de santé, pour les urgences
  • Une télésurveillance des patients à domicile

En savoir plus sur le dispositif ImmuCare

Découvrez ci-dessous un reportage France 3 sur l'immunothérapie ainsi que l'interview du Pr Stéphane Dalle, chef du service de dermatologie du centre Hospitalier Lyon Sud. 

 

Canicule : des conseils et astuces envoyés par SMS aux femmes enceintes

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La déshydratation chez les futures mamans comporte des risques pour le fœtus. Pour prévenir des complications éventuelles, les Hospices Civils de Lyon envoient un SMS aux femmes enceintes suivies dans les maternités des HCL pour leur faire savoir les bonnes pratiques.

« Votre BB, avant et après la naissance, est très sensible à la déshydratation. Consignes : pas de soleil, tenue légère, hydratation régulière… » Voilà en quelques mots les conseils essentiels de prévention envoyés par SMS à toutes les futures mamans suivies aux Hospices Civils de Lyon.

« La déshydratation, chez la femme enceinte, comporte des risques pour le fœtus » explique le Pr Cyril Huissoud, obstétricien dans le service de gynécologie-obstétrique de l'hôpital de la Croix-Rousse. « Elle diminue la quantité d’eau chez la mère puis chez le fœtus par un phénomène de transfert d’eau du bébé vers la maman. Une telle déshydratation peut impacter les échanges placentaires et la circulation sanguine du bébé. Chez la plupart des fœtus, une déshydratation minime n’aura pas de conséquence mais chez des fœtus fragiles, il y a des risques potentiellement graves. Il est d’autant plus important de prévenir cette déshydratation que chez la mère la sensation de soif peut être retardée. Il est donc recommandé de prévenir la déshydratation en buvant régulièrement. Les autres mesures préventives sont des mesures de bon sens : éviter le soleil, se mettre au frais, se rafraichir le corps régulièrement. Les autres conséquences de la déshydratation maternelle, comme la fièvre, sont plus rares et surviennent dans des états de déshydratation plus avancés. Néanmoins elles peuvent être à l’origine de contractions utérines et même de menace d’accouchement prématuré. »

Quant aux mamans, elles se disent ravies de l’initiative. « On se sent accompagné par la maternité qui réagit en fonction de ce qui se passe dans notre vie avec les moyens actuels de communication ! Maintenant, j’ai les numéros d’urgence dans mon portable et ça me rassure », témoigne Laure.

Santé Publique France nous rappelle les bons réflexes : 

Canicule : bons reflexes

Un numéro d’information est disponible en cas d’épisode de forte chaleur Canicule-info-service : 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe), tous les jours de 09 h à 19 h.

Pendant l’été : un accueil unique pour les urgences dentaires place Depéret

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Du 23 juillet au 25 août inclus, les urgences dentaires de l’hôpital Edouard Herriot seront fermées. Elles sont transférées sur cette période vers le centre de soins dentaires basé place Depéret dans le 7ème arrondissement.

Du 23 juillet au 25 août inclus, les urgences dentaires de l’hôpital Edouard Herriot seront fermées. Elles sont transférées sur cette période vers le centre de soins dentaires basé place Depéret dans le 7ème arrondissement.
 

Avec une surface d’accueil et d’attente plus importante et plus de fauteuils (13 au lieu de 6), ce transfert permettra d’accueillir au mieux les patients pendant la période estivale. Le parcours patient en sera également facilité puisque les prises de rendez-vous pour les suites de soin se font sur place.

  • Horaires d’ouverture au public 

8h45 – 15h du lundi au vendredi sans interruption
8h45 – 11h le samedi

  • Coordonnées

Centre de soins dentaires
6-8 Place Depéret
69 365 LYON Cedex 07
04 72 11 03 61
 

Réanimation en néonatologie : se former en simulant

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Formation réanimation néonatale
Il ressemble à un bébé. Pourtant, c’est un mannequin, un bébé mannequin haute-fidélité. Il permet de se former ou de se perfectionner à certains gestes de réanimation, en situation simulée, presque réelle donc. C’est ce qui a été proposé à 7 médecins.

Former par la simulation : les gestes d’urgence sur un (tout) nouveau-né

Ce bébé mannequin est capable de geindre, il peut bleuir, être saisi de convulsions, il présente des battements de cœur audibles au stéthoscope ! Il permet de se former ou de se perfectionner à certains gestes de réanimation, en situation simulée, presque réelle donc.

Le 14 juin 2018, 5 médecins (pédiatres, anesthésistes réanimateurs, obstétriciens) venant d’établissements périphériques (maternités de niveau 1 ou 2) et 2 urgentistes du SMUR ont pu s’exercer sur ce mannequin. Cette formation a été rendue possible grâce à la collaboration efficace existant entre le réseau périnatal Aurore, les HCL et l’université Claude Bernard Lyon 1. Une convention a même été signée. Une première dans le genre. 

Apprendre sans danger

Peu de bébés ont besoin de gestes de réanimation à la naissance. Mais quand ceux-ci sont nécessaires, ils doivent être réalisés rapidement et de façon adaptée. C’est ce que propose l’apprentissage par la simulation : apprendre sans danger à réaliser les bons gestes et prendre en urgence les bonnes décisions, alors que ces situations surviennent rarement. Quels bons gestes faut-il réaliser tout de suite à la naissance du bébé quand il y a un problème (il ne respire pas, il naît très prématuré, il est porteur d’une pathologie grave) ? Selon les cas, il faudra aspirer l’enfant, le ventiler, l’intuber, réaliser un massage cardiaque. Autant de gestes et de situations auxquels ces médecins en formation sont peu confrontés.

Durant la journée, ils se sont exercés à des situations potentielles, avec des vrais scénarios. Les situations ont été simulées, puis débriefées. Pour beaucoup, c’était une première fois en simulation. Vu le succès de cette première journée, deux autres devraient voir le jour en mars 2019. 

En réseau

« Aux HCL, notamment augroupement hospitalier Est (GH Est), beaucoup de médecins et infirmiers s’entraînent à des gestes sur des mannequins adultes et pédiatriques », raconte le Dr Anne Beissel, néonatologue dans le service de néonatologie et de réanimation néonatale à l’HFME et formatrice en simulation. « La simulation est utile en formation initiale (pour apprendre des gestes de réanimation), mais aussi continue (pour améliorer, notamment, le travail d’équipe et les compétences techniques). En néonatologie, depuis 2009, des formations organisées par le réseau de périnatalité Aurore se font dans les maternités du réseau, sous l’impulsion du Pr Guy Putet, néonatologue au GH Nord ».

Ainsi, de nombreuses  sages-femmes, des pédiatres, des anesthésistes du réseau ont été formés à la réanimation en salle de naissance. Le réseau Aurore dispose de son propre mannequin. Un second mannequin nouveau-né est disponible au CLESS (Centre lyonnais d’enseignement par la simulation en santé), implanté à la faculté de médecine de Lyon 1. Ce dernier permet de compléter l’offre de formation in situ, proposée par le réseau, par une formation médicale individuelle. 

Votre santé : Chirurgie maxillo-faciale à l'hôpital de la Croix-Rousse

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Découvrez le service de chirurgie maxillo-faciale et stomatologie de l’hôpital de la Croix-Rousse avec l'émission "Votre Santé : l’innovation au cœur des hôpitaux lyonnais" en partenariat avec la Fondation HCL.

Le Pr Arnaud Gleizal, chef du service de chirurgie maxillofaciale et stomatologie nous explique que la chirurgie maxillo-faciale se réparti principalement sur 4 axes :

  • la traumatologie
  • la prise en charge des cancers de la cavité buccale
  • la prise en charge des malformations cranio-faciales
  • la chirurgie esthétique et réparations faciales
Le Dr Julie Chauvel-Picard nous explique les avantages des implants 3D par rapport à la chirurgie classique. La modélisation 3D permet une intervention plus simple, plus rapide et un rendu plus esthétique pour le patient.
Le Dr Jérôme Burlet nous explique quels cancers peuvent nécessiter une opération du visage.
Enfin, une patiente nous raconte son parcours depuis la détection de sa tumeur jusqu'à l'opération et la reconstruction de sa mâchoire.
 

Votre Santé : l’innovation au cœur des hôpitaux lyonnais est le magazine Santé de TLM, en partenariat avec la Fondation HCL

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