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Channel: Actualités des Hospices Civils de Lyon
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Pédiatrie : 30 ans de dialyse et plus de 400 greffes de reins

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Une équipe en constante évolution pour soigner les enfants atteints d’insuffisance rénale : le service de Néphrologie de l’hôpital Femme Mère Enfant-HCL a fait peau neuve pour augmenter sa capacité d’accueil passant de 4 postes fixes à 7 dont un flottant.

La maladie rénale chez l’enfant est rare mais grave

Les reins sont des filtres qui permettent d’éliminer les déchets produits par notre corps et provenant de l’alimentation et de notre métabolisme. L’insuffisance rénale chronique terminale (IRT) survient lorsque les reins n’arrivent plus à assurer leur fonction d’élimination des toxines. A ce stade, une technique d’épuration extra-corporelle va être nécessaire : la dialyse ou la transplantation rénale. En fonction de la cause de l’insuffisance rénale, l’évolution vers l’IRT va être plus ou moins rapide.

  • La transplantation rénale (ou greffe rénale) peut être réalisée avec le rein d’un donneur vivant ou d’un donneur décédé. En pédiatrie, c’est la solution idéale lorsque l’enfant arrive en IRT, avec néanmoins des contraintes au quotidien (prise de traitement immunosuppresseur quotidien à vie et suivi médical régulier notamment)
  • L’hémodialyse est une technique d'épuration du sang avec une machine qui en filtrant le sang dans un circuit extra-corporel va jouer le rôle d’un rein artificiel et permettre d’enlever la surcharge en eau et en ions, et les toxines « urémiques ». 
  •  La dialyse péritonéale utilise le péritoine, membrane qui entoure l'ensemble du tube digestif, comme filtre. L'avantage de cette technique est qu'elle peut être mise en place au domicile de l’enfant, même chez les nourrissons. Tous les ans, entre 100 et 110 enfants atteignent le stade d’IRT en France (contre environ 10 000 adultes). Le service de Néphrologie de l’hôpital femme Mère Enfant – HCL prend en charge une vingtaine d’enfants en dialyse (hémodialyse et dialyse péritonéale), et une centaine d’enfants après greffe rénale. 

Tous les ans, entre 100 et 110 enfants atteignent le stade d’IRT en France (contre environ 10 000 adultes). Le service de Néphrologie de l’hôpital femme Mère Enfant – HCL prend en charge une vingtaine d’enfants en dialyse (hémodialyse et dialyse péritonéale), et une centaine d’enfants après greffe rénale.

Une vie difficile en dialyse

Les hémodialyses se font entre 3 et 6 fois par semaine, en fonction de l’âge de l’enfant et de sa pathologie rénale initiale. Chaque séance dure entre 3 et 4h. Les enfants sont donc très souvent présents dans le service, ce qui crée des liens forts avec l’équipe soignante composée de nombreux professionnels de santé. L’école à l’hôpital leur permet de pouvoir suivre leur scolarité malgré leurs absences. Des animations leur sont également proposées (éducatrice de jeunes enfants, clowns à l’hôpital, etc…).

Entre les séances de dialyse, il est nécessaire pour l’enfant et ses parents de gérer la prise de poids et l’alimentation, avec un régime restreint en eau et en ions. Les apports en eau, sel (chips, raclette..), potassium (frites, chocolat…) et phosphore (soda) doivent le plus souvent être limités, ce qui entraine des régimes exigeants et parfois difficiles à respecter au quotidien...

L’espoir de la greffe

L’objectif est de pouvoir greffer l’enfant. Le service de néphrologie transplante 20 à 25 enfants/an, ce qui correspond en fonction des années au premier ou deuxième centre de greffe rénale pédiatrique en France. Pour une première greffe, le délai d’attente est d’environ 6 à 9 mois après inscription sur liste d’attente, sachant que les enfants inscrits avant l’âge de 18 ans sont prioritaires. L’équipe assure ensuite le suivi médical des greffés et les suit jusqu’à leurs 18 ans, moment où le jeune adulte sera pris en charge dans le service de néphrologie de l’hôpital Edouard Herriot. L’équipe réserve une attention toute particulière à cette période de « transition » vers le monde des adultes, avec des problématiques bien spécifiques : difficultés d’observance des traitements et risque de perte du greffon. La durée médiane de survie d’un rein greffé est actuellement d’environ 15 ans, avec une amélioration du pronostic au fil du temps avec les nouveaux traitements anti-rejet notamment.

Une équipe en constante évolution pour répondre aux besoins croissants

L’équipe de néphrologie pédiatrique a été créée à l’hôpital Edouard Herriot en 1987, cette année-là coïncidant en effet avec la première greffe rénale pédiatrique et la première séance d’hémodialyse pédiatrique. L’équipe médicale et paramédicale s’est progressivement enrichie au fil du temps, avec actuellement 8 médecins néphrologues, 12 infirmières, 5 auxiliaires de puériculture ainsi qu’une équipe de diététicien, psychologue, psychomotricien, ergothérapeute, éducateurs sans compter les professeurs des écoles...

Un service refait à neuf

Après 6 mois de travaux, le service offre maintenant 2 nouveaux postes fixes (et 1 supplémentaire en cas de besoin) d’hémodialyse. Le coût des travaux est de 310k€ dont 90K€ d’équipements (système de filtration de l’eau particulièrement performant).

Une astreinte infirmière a été mise en place 24h/24, pour compléter l’astreinte médicale déjà effective. Le service a été récemment relabellisé centre national de référence des « maladies rénales rares», et est également membre du réseau européen de référence « maladies rénales rares » ERKNet.


Cancer : démêler le vrai du faux

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"On ne guérit jamais vraiment du cancer", "Jetez vos déodorants à la poubelle"... A la veille de la Journée mondiale contre le cancer du 4 février, les médecins de l’Institut de Cancérologie des Hospices Civils de Lyon vous proposent de tordre le cou à dix idées reçues et à démêler le vrai du faux.

Participez au quiz sur la page facebook des HCL 

Vérifiez les réponses des médecins de l'Institut de Cancérologie des HCL

 

Extrait de la BD « De l’air », parue en 2016 et rédigée par une patiente de pneumologie du Centre Hospitalier Lyon-Sud, avec le soutien de son médecin, de son art-thérapeute et de sa psychologue

Extrait de la BD « De l’air », parue en 2016 et rédigée par une patiente de pneumologie du Centre Hospitalier Lyon-Sud, avec le soutien de son médecin, de son art-thérapeute et de sa psychologue

Mélano Prédict : aider les patients atteints de mélanome métastatique

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Le but du projet est de développer des biomarqueurs pour aider les praticiens dans leurs choix thérapeutiques et ainsi améliorer la prise en charge des patients.

Les Hospices Civils de Lyon et Lyonbiopôlele pôle de compétitivité santé de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ont présenté les résultats de l’Appel à Projets Innovation Clinique dont l’objectif est de faire émerger des technologies de santé, de contribuer au financement de leurs développements et d’en favoriser la diffusion. C’est ainsi que le projet Mélano Prédict porté par la société OncoFactory et le Professeur Stéphane Dalle, dermatologue spécialiste des mélanomes a été nommé lauréat de l’appel.

"Avec le projet Melano Prédict, OncoFactory va développer des biomarqueurs qui permettent d'aider les praticiens dans leurs choix thérapeutiques et d'améliorer ainsi la prise en charge des patients atteints de mélanome métastatique" précise Frédéric Berget, CEO d'OncoFactory. Il y rajoute "C'est Lyonbiopôle qui, grâce à son réseau de compétences, a permis les mises en relation indispensables à la réussite d'un tel projet"

« la collaboration de notre équipe médicale avec une PME régionale telle qu’OncoFactory nous permet de participer directement au progrès technologique. Cette proximité géographique facilite indéniablement la richesse des échanges. Elle nous permettra d’orienter au mieux le développement technologique vers les besoins médicaux non couverts au bénéfice des patients atteints de mélanome qui nous sont confiés au sein de l’Institut de cancérologie des Hospices Civils de Lyon. » précise le Pr Stéphane Dalle, chef du service de dermatologie au centre Hospitalier Lyon Sud.

Le projet va maintenant bénéficier de conseils et d’accompagnements opérationnels des HCL, ainsi que d’un soutien financier à hauteur de 100 000 euros. Cet appui permettra d’accompagner le développement de la technologie et à plus long terme d’optimiser l’accès du produit à la commande publique, ainsi que sa mise à disposition auprès des patients.

 

« ce partenariat, avec Lyonbiopôle joue un rôle de catalyseur et de soutien à des PME innovantes. En privilégiant une PME régionale, nous souhaitons traduire concrètement notre implication dans la dynamique économique locale. La diversité des projets déposés démontre également le potentiel d’innovation et l’excellence des équipes médicales du CHU au bénéfice des patients. » pour Catherine Geindre, Directeur Général des Hospices Civils de Lyon

 

Pour Florence Agostino-Etchetto, Directeur Général de Lyonbiopôle « cet AAP est l’illustration parfaite du travail mené conjointement par Lyonbiopôle et les HCL pour favoriser les innovations industrielles au service des patients. Il trouve naturellement sa place dans le programme Innovation clinique que le pôle déploie depuis 2013 ».

 

Le renouvellement pour la seconde année consécutive de cette action entre deux grands acteurs régionaux de la santé démontre encore une fois la richesse, la dynamique et la capacité d’innovation de l’écosystème santé Auvergne-Rhône-Alpes.

 

L’appel à projet lancé en octobre dernier a pour finalité de créer une connexion locale mettant en lien les besoins médicaux et les compétences industrielles régionales et répondant à des enjeux majeurs de santé publique. Une phase de pré-sélection sur la base de dossiers écrits a permis de retenir 5 projets. Le comité de sélection a ensuite procédé aux auditions des porteurs de projets PME-professionnel de santé afin de choisir le lauréat de cette seconde édition.

 

 

Une orientation ludique aux consultations de chirurgie pédiatrique de l'HFME

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L'orientation devient ludique au RDC de l'HFME
12 zones de consultation, 12 salles d’attente et autant de lettres d’alphabet associées… Depuis mi-janvier, l’orientation est simplifiée aux consultations de chirurgie pédiatrique, d'anesthésie, de cardiologie et de néonatologie grâce à l’association de chaque lettre à un fruit ou un légume. Les consultations de chirurgie pédiatrique riment avec cerise, les consultations d’anesthésie avec haricot, ... Les équipes soignantes et administratives ont réfléchi à un parcours d'orientation gai et coloré.

De A à L… De l’ananas au litchi…

L'orientation ludique permet à chacun de se rendre jusqu’à l’espace d’attente sans avoir besoin de savoir lire, en suivant simplement le fruit à la trace. C’est aussi l’occasion de découvrir des fruits et légumes moins connus comme l’Igname ou le Jacques.

Un affichage ludique pour une meilleure orientation des jeunes patients et de leurs familles

Dans le contexte parfois stressant de l’hôpital et du « pré-opératoire » l’affichage coloré et ludique dans les salles d’attente permet de patienter en s’occupant les méninges sur des quizz, des jeux, des recettes, des informations sur le fruit ou le légume concerné…

Réfléchie par les équipes soignantes et administratives de l'HFME, le parcours d'orientation ludique a été travaillée par la Société Dubourdon. Cette "signalétique" a pu être installée grâce à l’investissement de l’association Calèche qui a mobilisé des mécènes pour financer ce projet.

La signalétique ludique permet de …

  • Réduire le stress en permettant une orientation plus facile
  • Faciliter l’autonomie des petits patients et de leur entourage
  • Améliorer la prise en charge de l’enfant mala
  • Améliorer le cadre du lieu de travail pour les soignants
  • Egayer les lieux

 

Votre santé : infections osthéoarticulaires à l’hôpital de la Croix-Rousse

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Cette nouvelle édition du magazine "Votre Santé", en partenariat avec la Fondation Hospices Civils de Lyon, vous emmène au service de maladies infectieuses et tropicales et au service chirurgie orthopédique de l'hôpital de la Croix-Rousse.
Cette émission nous emmène dans le service des maladies infectieuses et tropicales où le Pr Tristan ferry nous parle des infections osthéoarticulaires et des conséquences qu’elles peuvent avoir sur la santé des patients.
Le Pr Sébastien Lustig nous emmène dans le service de chirurgie orthopédique pour assister à une pose de demi-prothèse du genou.
Nathalie Demeure, infirmière nous explique le fonctionnement de l’hôpital de jour.
Enfin, nous faisons la connaissance d’un patient qui a connu une infection lourde suite à l’opération d’une fracture du tibia-péroné. Il a pu bénéficier d’un nouveau substitut d’os qui va lui permettre de pouvoir remarcher prochainement. 
 
 

Votre Santé : l’innovation au cœur des hôpitaux lyonnais est le magazine Santé de TLM, en partenariat avec la Fondation HCL.

Voir les émissions précédentes.

Soutenir la Fondation HCL

Découvrez le centre de référence des infections ostéoarticulaires complexes (CRIOAc)

Les prothèses 3D bientôt remboursées par l’assurance maladie ?

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Les prothèses imprimées en 3D bien plus chères que des prothèses classiques ont l’avantage d’être totalement personnalisées et d’éviter de nombreuses complications per et post opératoires.

Ces nouveaux dispositifs médicaux bouleversent la chirurgie. En chirurgie maxillo-faciale, ils permettent par exemple, de reconstruire une orbite oculaire au lieu de greffer le patient avec son propre os prélevé au niveau du crâne.

Une étude qui évalue les coûts et les bénéfices cliniques

C’est sur cette base que l’équipe de chirurgie-maxillo faciale du Pr Arnaud GLEIZAL de l’hôpital de la Croix Rousse des HCL a été retenue pour mener un Programme de Recherche en Médico-Economie (PRME) afin d’évaluer les coûts et les bénéfices cliniques liés à l’utilisation d’un implant en titane poreux imprimé en 3D à partie des images du patient. Si l’étude prouve sa supériorité par rapport à la greffe classique, ces prothèses pourraient être remboursées par l’assurance maladie. C’est, pour le moment, l’hôpital public qui paie la facture pour le bien être de ses patients. Les HCL sont le premier établissement à coordonner un projet de recherche de cette envergure sur un produit de santé issu de l’impression 3D médicale. Dans le cadre de cette étude, une cinquantaine de patients dans une dizaine de centres en France pourront bénéficier de cette technologie coûteuse mais d’avenir.

De nombreux avantages en faveur de la pose de prothèse 3D

« On constate une nette amélioration à la fois fonctionnelle et esthétique pour les patients avec une diminution des orbites enfoncées et de la vision double ». explique Dr Jean Thomas BACHELET chirurgien du service de chirurgie maxillofacial et stomatologieà l'hôpital de la Croix-Rousse, « et par rapport à la prise en charge actuelle par autogreffe » complète-t-il « la prothèse 3D permet une réduction du temps opératoire et des zones opérées ainsi que moins de handicaps durables liés aux traumatismes orbitaires ».

9 PRME nationaux ont été attribués fin 2017 par le ministère de la santé. Les HCL ont la chance d’être lauréats pour 3 d’entre eux.

Coeur brisé : une pathologie de plus en plus diagnostiquée

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A la veille de la Saint Valentin, sachez qu’un chagrin d’amour peut provoquer les symptômes d’une crise cardiaque. On en meurt rarement mais l’hospitalisation en soins intensifs est préconisée….

Cela peut être conséquent à un évènement physique ou émotionnel intense : un deuil ou une grande joie, une colère, un divorce, un licenciement…

« Sous l’influence d’un stress important, de grandes quantités d’hormones (dont l’adrénaline…) sont libérées dans le sang et sidèrent le cœur ». explique Eric BONNEFOY CUDRAZ, chef du service d’urgences cardiologiques et de soins intensifs de cardiologie de l’hôpital Louis Pradel des HCL. « On constate alors les symptômes d’un infarctus mais sans que le muscle cardiaque subisse de dommages. Le cœur se rétablit assez rapidement, contrairement à un infarctus, où la convalescence dure plusieurs mois ».

« De retrouver ma fille rentrée d’Australie pour une fête de famille, m’a beaucoup surprise. J’ai alors ressenti une douleur dans la poitrine et je me suis isolée. Je n’ai pas voulu alerter mes enfants mais en fin de journée j’étais vraiment trop mal et on a contacté le Samu. J’ai dû me rendre très rapidement aux urgences cardiologiques. Là ils ont pensé à un petit infarctus puis avec la radio du cœur, ils m’ont expliqué que c’était un Tako-Tsubo. Je suis quand même restée 4 jours en soins intensifs… » témoigne Michèle, 66 ans 

Le syndrome appelé aussi cardiomyopathie de Tako-Tsubo

Il n’a été décrit pour la première fois que dans les années 90 par des cardiologues japonais qui l’on nommé Tako-Tsubo, du nom d’un pot en céramique utilisé par les pêcheurs japonais pour piéger les poulpes. Lors de la contraction, le cœur prend la forme de ce piège. Le ventricule gauche s’immobilise et gonfle comme un ballon entrainant les symptômes d’un infarctus : sensation d’oppression, douleur dans la poitrine, difficultés respiratoires et palpitations.

Une étude sur 1750 patients réalisée de 1998 à 2014 a montré :

- Que cette pathologie avait une origine émotionnelle dans 30% des cas (les autres cas étant un stress physique)
- Que cela touchait principalement les femmes (90%) ménopausées avec un âge moyen de 66 ans.
- Le tako-tsubo toucherait 2,2% de la population
 

Un phénomène normalement temporaire

On guérit complètement après quelques jours ou quelques semaines, sans lésions permanentes. La probabilité de souffrir une nouvelle fois du Tako-Tsubo est assez faible, même si elle ne peut pas être exclue. Des complications surviennent cependant dans 20% des cas : chute brutale de la pression artérielle suivie d’un choc cardiogénique (qui peut mettre la vie en danger), eau dans les poumons (œdème pulmonaire), embolie, arythmie cardiaque...
 

« Le patient doit suivre le même parcours que pour un infarctus : le 15, les urgences cardiaques et l’observation en soins intensifs pendant les premiers jours » prévient Eric Bonnefoy Cudraz.

Cette pathologie est de plus en plus diagnostiquée dans les hôpitaux en raison des progrès :
- de l’imagerie qui permet de voir la déformation du ventricule
- des analyses sanguines qui révèlent un taux important de troponine témoignant de la souffrance du cœur.
On estime qu'environ 1% des patients hospitalisés pour un syndrome du cœur brisé en décèdent.
 

Un traitement symptomatique

Des médicaments, comme les bêta-bloquants et/ou les inhibiteurs ACE, permettent de soutenir la restauration de la fonction cardiaque. Un anticoagulant peut être prescrit temporairement. Etant donné que la cardiomyopathie de Tako-Tsubo est souvent provoquée par le stress, il est important d’éviter les situations de tension et d'apprendre à les gérer. 

L'art s'invite à l'hôpital Henry Gabrielle

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L'art a fait son entrée à l'hôpital Henry Gabrielle des HCL : une collection du MAC y est exposée pour offrir aux patients et aux visiteurs un moment d'évasion hors du quotidien. C'est une première en milieu hospitalier !

"Peintures Buissonières", voici comment s'intitule l'exposition de 9 oeuvres installées au self des patients de l'hôpital Henry Gabrielle. Les artistes exposés sont Bazilebustamante, Hervé Carrier, Erik Dietman, Erró, Jean-François Gavoty, Didier Gorgone, Kacem Noua, Mel Ramos et Lawrence Weiner et viennent de plusieurs horizons différents.

Un médiateur culturel du Musée d'Art Contemporain de Lyon, d'où proviennent les oeuvres, est présent en journée pour expliquer les oeuvres aux patients, personnels et visiteurs.

Il vous reste encore quelques jours pour la découvrir puisque cette exposition se termine dimanche 18 février 2018.

Découvrez le reportage France 3 sur l'exposition :


Journée mondiale des cancers de l'enfant : l'IHOPe fête ses 10 ans !

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Créé il y a 10 ans, l'Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique (IHOPe) est aujourd'hui l'un des plus grands centres pédiatriques d'Europe. La journée du 15 février est l'occasion de rappeler que le cancer de l'enfant est différent de celui de l'adulte, et de montrer les avancées de ces dernières années.

Le cancer chez l’enfant est une maladie rare qui représente moins de 3 % de l’ensemble des cancers.  Les cancers pédiatriques sont différents de ceux que l'on trouve chez l'adulte. Les symptômes, les traitements et les taux de survie sont également différents. 

Pour leur offrir la meilleure prise en charge par des experts reconnus dans des conditions optimales, les enfants sont soignés au sein d’un bâtiment spécialisé, l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique (IHOPe).
 
L’IHOPe est l’un des premiers instituts européens pour le traitement et la recherche sur les cancers et les maladies du sang de l’enfant et de l’adolescent. Il fête cette année ses 10 ans. L'occasion de revenir sur ces années d'innovations.

Quotidiennement, les parents des enfants hospitalisés se relaient dans les chambres stériles afin d'assurer une présence qui peut briser la solitude mais qui ne palie pas au sentiment d’enfermement. L’IHOPE a alors lancé le projet Vik-e afin de maintenir le lien social entre les patients hospitalisés et leurs proches. En effet et depuis 2016, une vingtaine de familles ont pu accueillir des robots à domicile afin de permettre aux enfants de rester en contact avec leur entourage. Ces robots peuvent également leur permettre de poursuivre leur scolarité puisque les patients peuvent suivre leurs cours grâce aux robots se trouvant directement dans les salles de classe.

Infos pratiques sur l'IHOPe

28 février : journée internationale des maladies rares

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La journée du 28 février 2018 est dédiée à tous les acteurs concernés par les maladies rares : les malades, les professionnels de santé et chercheurs, les associations etc. Ce jour spécial a pour but de sensibiliser le grand public, la communauté scientifique et les autorités sanitaires aux challenges à relever en ce qui concerne la prise en charge des patients souffrant de maladies dites "orphelines".

En France, plus de 3 millions de Français sont concernés directement par les maladies rares. 25 millions d'Européens sont touchés par ces pathologies qui affectent aussi bien les enfants que les adultes. Encore méconnues pour certaines, la plupart de ces maladies ne bénéficient pas encore d'un traitement curatif. 

Un évènement organisé internationalement

Pour faire connaître les maladies rares auprès du grand public et le sensibiliser, l'Hôpital Femme Mère Enfant des HCL accueillera cet évènement riche en activités ludiques et pédagogiques au travers de stands d'associations de patients et de spectacles de clowns. Des conférences seront aussi données par des spécialistes des maladies rares, et notamment le docteur Alexandre Belot, chef adjoint du service de néphrologie-rhumatologie-dermatologie pédiatriques de l'hôpital Femme-Mère-Enfant et coordinateur de la filière FAIIR dont il gère le Centre de référence des maladies auto-inflammatoires et de l'amylose inflammatoire.

La journée commencera par un petit déjeuner à 9h30 dans le hall de l'hôpital femme Mère Enfant et s'achèvera à 17h après la dernière conférence. 

En savoir + sur les maladies rares 

Vous pouvez également consulter l'évènement Facebook de la journée internationale des maladies rarespour obtenir des informations pratiques. 

8 mars : journée nationale de l'audition

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Pour cette 21ème édition, le groupe d'Experts membres du Comité scientifique de l’association JNA veut sensibiliser le grand public aux effets du bruit et des traumatismes auditifs sur notre système auditif.

Le service d'ORL, de chirurgie cervico-faciale et d'audiophonologie pédiatrique du Centre Hospitalier Lyon Sud participe à la journée nationale de l'audition le jeudi 8 mars, de 9h à 17h ! 

Au programme : 

  • Dépistage de la surdité 
  • Manifestations ludiques proposées par des sociétés d'audioprothèses : prise en charge de la surdité, prévention du bruit...
  • Echanges avec des associations de patients

Nous vous attendons nombreux au rez-de-chaussée du bâtiment A du Centre Hospitalier Lyon Sud

> Ouvert à tous - Sans inscription

AIT : un signe d’alerte à ne pas négliger

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Les accidents ischémiques transitoires (AIT) se manifestent comme des AVC mais les symptômes disparaissent spontanément. Ce caractère transitoire est faussement rassurant car le risque d’avoir un d’AVC dans les jours qui suivent un AIT est élevé.

Entre 10.000 et 20.000 AVC pourraient être évités chaque année. Comment ? En prenant en charge dans les 24 heures les AIT, ces prémices de l'attaque cérébrale. Comme le montre une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, cette prise en charge précoce réduit de moitié le risque d'AVC dans les trois mois qui suivent.

Une plateforme de bilan AIT à l’hôpital Pierre Wertheimer-HCL

«L’AIT est avant tout une alerte à prendre en considération. Les risques d’avoir un AVC après un AIT est de 10% à 3 mois, dont la moitié dans les 48 premières heures. Evaluer les AIT rapidement permet d’éviter des accidents graves, source de mortalité et d’handicap…» avertit le Pr Norbert NIGHOGHOSSIAN, chef du service neurologique vasculaire de l’hôpital.

Afin de pouvoir proposer une prise en charge rapide et structurée des patients victimes d’AIT, l’Unité Neurovasculaire de Lyon propose désormais une hospitalisation de jour à l’hôpital Pierre Wertheimer des HCL, en complément du bilan urgent réalisé aux urgences. Une première dans l’agglomération qui va permettre de réaliser un bilan post-AIT complet.

«La plateforme apporte, outre des examens particulièrement poussés et approfondis (IRM cérébrale échographie cardiaque…), une consultation par un neurologue car le diagnostic d’AIT est avant tout clinique et repose sur l’interrogatoire approfondi du patient et de son entourage. » résume le Dr Laura MECHTOUFF CIMARELLI, responsable de la plateforme. Pour le moment la plateforme prend en charge 10 à 20 patients dans la semaine.

« Je devais prendre la parole lors du conseil municipal et je l’ai perdu ! « explique André « mes collègues m’ont vu devenir blême et ont remarqué que je ne m’exprimais pas comme d’habitude. Ils ont appelé les secours et les pompiers m’ont emmené aux urgences de Lyon Sud où j’ai subi des examens. C’est à l’hôpital neurologique que l’on m’a expliqué que j’ai eu un AIT…. » 

Addictions et grossesse : une prise en charge spécialisée à l’hôpital de la Croix Rousse

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Que ce soit l’alcool, le cannabis, la cocaïne ou les opiacés, la dépendance est parfois telle que certaines femmes consomment pendant leur grossesse. La consultation « grossesse et addictions » unique en France est là pour les épauler…

« Les femmes arrivent honteuses, dans la culpabilité vis-à-vis de leur bébé. L’important est qu’elles voient qu’elles ne sont pas jugées. Une fois rassurées, elles comprennent que nous pouvons les soutenir. L’objectif prioritaire est qu’elles acceptent d’être suivies pendant leur grossesse à risque… » explique le Dr Brigitte DAVID, responsable de la consultation. « Beaucoup ont déjà essayé de baisser leur consommation mais c’est difficile, je travaille avec elles sur ce qu’elles se sentent capables de faire en fonction des dangers des substances car en général elles prennent plusieurs produits. On priorise selon la toxicité des substances sur le bébé… » Un sevrage brutal d’opiacés pendant la grossesse peut provoquer une fausse couche, la cocaïne peut entraîner la mort du fœtus in utero, l’alcool est tératogène* et responsable de troubles neuropsychiques, les traitements de substitution sont compatibles avec une grossesse et même avec l’allaitement maternel. Quant au tabac, il minore le poids du bébé et peut engendrer des problèmes pulmonaires.  

Des situations très diverses

Certaines femmes sont dans une grande précarité. Parfois elles ont déjà un ou deux enfants placés. Le fait d’être suivies pendant leur grossesse et leur accouchement permet de créer du lien avec le bébé. La démarche permet le plus souvent que l’enfant ne leur soit pas retiré. Le service reçoit à part égale des mamans qui travaillent ou ont une situation financière stable. Leur consommation étant plutôt alors liée à l’alcool ou aux médicaments. Certaines patientes peuvent venir à la consultation quotidiennement ou au contraire que 2 à 3 fois pendant leur grossesse. Pour la plupart, les entretiens se font une à trois fois par mois avec le médecin addictologue, plus une ou deux fois avec la psychologue. 

La maternité de niveau 3 prend en charge les mamans

L’équipe est en lien avec la maternité de l’hôpital de la Croix Rousse des HCL qui accepte toutes les inscriptions des femmes souffrant d’addictions quel que soit le stade de grossesse. Le nouveau-né est pris en charge par un pédiatre formé au traitement du syndrome de sevrage s’il en a besoin… Une maman témoigne :

« au début j’étais morte de honte et de peur, je pensais empoisonner mon bébé. Puis j’ai appris qu’il est possible de mener à terme et à bien une grossesse. Le médecin m’a donné confiance en moi, du temps pour retrouver un équilibre mental et social. Après la naissance, j’ai voulu présenter mon bébé au Dr David, garder le lien… » 

La consultation, est unique sous cette forme en France. Elle représente un centre de ressources national pour de nombreux professionnels tant dans la formation et le conseil, que la veille documentaire. Des reportages avec le Dr Brigitte DAVID peuvent être proposés à la demande

*Les tératogènes sont des agents qui provoquent des défauts physiques et/ou psychiques sur le fœtus.

Mars bleu : cancer colorectal, faites-vous dépister !

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Le cancer colorectal est le 2ème cancer le plus meurtrier en France, avec 45 000 nouveaux cas et 18 000 décès chaque année. Pourtant, s'il est détecté rapidement, le taux de survie est de 90 %, contre 13 % une fois qu'il se trouve au stade métastatique. De nombreuses animations et des stands sont prévus sur les hôpitaux des HCL pour inciter au dépistage.

L’importance d’une prise en charge précoce

L'Institut national du cancer (INCa) pointe, malgré ces chiffres convaincants, un succès trop limité du test en France. A faire tous les 2 ans après 50 ans, il cible 16,5 millions de personnes. Seulement 33.5% d'entre eux l'ont fait en 2016/2017. Les hépato-gastroentérologues des HCL
rappellent l’importance de pratiquer ce test fiable et facile à réaliser. Le kit de dépistage est remis par le médecin traitant et est à faire chez soi.

« Quand le test est positif, dans 10% des cas il s’agit d’un cancer et dans 40% des cas, d’un polype, signe précurseur d’un cancer. Dans tous les cas, le bénéfice d’une prise en charge précoce est prouvé ! », explique le Pr Thierry Ponchon.

Au sein des Hospices Civils de Lyon, le cancer du côlon est pris en charge dans les services d’hépato-gastroentérologie de l’hôpital Edouard Herriot, de l’hôpital de la Croix-Rousse et du Centre Hospitalier Lyon-Sud.

Des stands et animations sur les hôpitaux

- Challenge inter services : les professionnels des HCL sont incités à venir pédaler en équipe sur le stand et se voient proposer des massages pour leur offrir un peu de réconfort après l’effort !
- Lunettes 3D : découvrez l’intérieur d’un colon avec l’aide de lunettes virtuelles
- Quizz : répondez à un quizz sur le cancer colorectal et tentez de gagner un des lots
- Photobooth : prenez des accessoires – souriez – c’est dans la boîte !

Votre santé : l'oncologie médicale au centre hospitalier Lyon sud

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Cette nouvelle édition du magazine "Votre Santé", en partenariat avec la Fondation Hospices Civils de Lyon, vous emmène au service d'oncologie médicale et au cœur de la plateforme Biogenet sud du centre hospitalier Lyon sud.

Découvrez le service de d'oncologie médicale du centre hospitalier Lyon sud - HCL avec le Pr. Benoit You, cancérologue, qui nous présente la vocation de l'Institut de Cancérologie des HCL. Il y a environ 14 000 patients par an dont 8 500 qui sont des nouveaux patients. 

Le Dr Jonathan Lopez, responsable médical de la plateforme Biogenet sud, nous parle de la technologie Nanostring récemment acquise par les HCL. Elle permet d'analyser jusqu'à 800 gènes en même temps et de prédire le risque de récidive pour les patientes opérées du cancer du sein notamment. 

Enfin, nous faisons la connaissance d’un patient atteint d'histiocytose, une maladie rare. C’est au centre hospitalier Lyon Sud qu’il s’est vu proposer un traitement à cette maladie. Il a d'ailleurs participé à un protocole de recherche dont les résultats furent spectaculaires. 

Votre Santé : l’innovation au cœur des hôpitaux lyonnais est le magazine Santé de TLM, en partenariat avec la Fondation HCL.

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Prix ESO : la prise en charge de l’AVC récompensée

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Les équipes du service de neuro-vasculaire de l’hôpital Pierre Wertheimer ont reçu le prix Platinum de l’organisation européenne contre l’AVC (ESO) pour récompenser leur filière de prise en charge d’excellence.

Avec environ 130 000 victimes dont 40 000 décès par an en France, l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) est devenu une priorité de santé puisqu’il est la première cause de mortalité chez la femme et la troisième chez l’homme.

La volonté d’améliorer la prise en charge des Accidents Vasculaire Cérébraux en Europe a donné naissance à un projet porté par ANGELS (Réseau engagé dans la prise en charge de l’AVC) et soutenu par l’ESO.

Ce projet vise à récompenser les hôpitaux européens pour l’excellence de leur prise en charge des patients victimes ou suspectés d’être atteints d’AVC. L’audit réalisé par les consultants permet à l’hôpital de recevoir un prix :

  • «Stroke Ready » (prêt pour la prise en charge de l’AVC)
  • Gold
  • Platinum (prix reçu par l’hôpital Pierre Wertheimer)
  • Diamant (plus haut niveau européen)

L’hôpital Pierre Wertheimer, 1er hôpital primé en France

Sur les 1151 hôpitaux européens impliqués à ce jour dans l’audit ANGELS, l’hôpital Pierre Wertheimer est le premier établissement français à avoir reçu un prix ESO pour son excellente prise en charge des patients !

La remise du prix Platinum a eu lieu le lundi 5 mars 2018 à l’hôpital avec l’équipe du service de neurologie vasculaire du professeur Nighoghossian, un moment valorisant pour cette équipe qui prouve son implication quotidienne dans le prendre soin des patients. 

Afin d’évaluer la capacité des hôpitaux à prendre en charge ces patients, chaque filière AVC est suivie par les consultants d’ANGELS qui analysent les données fournies par les hôpitaux. L’objectif est de répondre à plusieurs critères déterminants dans la prise en charge des patients ayant fait un AVC : 
- Pourcentage de patients traités avec un temps entre l’arrivée et le traitement de recanalisation inférieur à 60 min
- Pourcentage de procédures de recanalisation par rapport à l’incidence totale des AVC dans l’hôpital
- Pourcentage de patients avec soupçon d’AVC subissant une procédure d’imagerie (scanner ou IRM)
- Pourcentage de tous les patients victimes d’AVC subissant un dépistage de la dysphagie
- Pourcentage des patients victimes d’AVC ischémique sortant avec un traitement antiplaquettaire
- Pourcentage de patients victimes d’AVC en lien avec la fibrillation atriale sortant avec des anticoagulants
- Pourcentage de l’ensemble des patients victimes d’AVC pris en charge dans une unité neuro-vasculaire ou une unité de soins intensifs neuro-vasculaires pendant leur hospitalisation.

Enfants narcoleptiques et hypersomniaques : un atelier dédié

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21 mars 2018
Hôpital Femme Mère Enfant - HCL
Le Centre de référence des narcolepsies et hypersomnies pédiatriques rares organise un atelier dédié aux enfants narcoleptiques et hypersomniaques, à leurs parents mais aussi au grand public le 21 mars 2018 de 13h à 17h30 à l’Hôpital Femme Mère Enfant des HCL, dans l’amphithéâtre Rabelais (6ème étage).

Au programme de l'après-midi :

  • 13h : Accueil
  • 13h30-14h15 : Nouveaux médicaments pour traiter la somnolence. Pr Patricia Franco (Pédiatre,  ESEFNP, Hôpital Femme Mère Enfant)
  • 14h15-15h00 : Capacité attentionnelle pendant la journée chez les enfants narcoleptiques. Vania Herbillon (Neuropsychologue, ESEFNP, HFME)
  • 15h00-15h45 :  Consolidation des apprentissages pendant le sommeil chez les enfants narcoleptiques. Stéphanie Mazza (Sciences Cognitives, Université Lyon 2)
  • 15h45-16h15 : Collation offerte par l’ALLP
  • 16h15-17h00 : Le Rêve (Perrine Ruby, unité Dycog, CRNL, Lyon)
  • 17h00-17h30 : Témoignages d’enfants et d’adolescents narcoleptiques
  • 17h30 : Des nouvelles de l’Association Narcolepsie-Hypersomnie et Hypersomnie idiopathique (M. Brigandet)

Pour information, le Pr Patricia Franco organise le 5ème congrès international du sommeil de l’enfant au Palais des Congrès à Paris du 27 au 29 Avril 2018. + d’informations sur le congrès 

En savoir + sur le service d'epileptologie clinique, des troubles du sommeil et de neurologie fonctionnelle de l'enfant de l'Hôpital Fèmme Mère Enfant 

Semaine du Cerveau : les HCL participent !

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12 mars 2018
17 mars 2018
Pour sa 20ème édition, la Semaine du Cerveau met l'accent sur les thèmes de la perception et des addictions à travers des conférences, ateliers et visites de laboratoires. Deux ateliers dédiés aux patients des Hospices Civils de Lyon et des manifestations gratuites et tout public sont au programme.

La perception se réfère bien sûr à ce que nous voyons, entendons, sentons dans la vie quotidienne, mais aussi à ce qui permet de percevoir autrement, par exemple par notre imagination ou dans des états de conscience particuliers comme le rêve et la méditation. Sur le plan du comportement, nous sommes confrontés à chaque instant au choix de l'action à entreprendre comme de continuer à lire ce texte, consulter son téléphone, se diriger vers le frigo, se coucher... Or, l'harmonie et la diversité de nos actions quotidiennes peuvent être perturbées par des addictions : par exemple, à jouer de façon régulière sur une console vidéo ou de consommer de façon abusive alcool ou autres drogues.

Deux ateliers à destination des patients HCL sont organisés dans le cadre de la Semaine du Cerveau  :

  • Des ateliers sur l'odorat pour les petits patients de l'Hôpital Femme Mère Enfant, les matins de la semaine : deux expériences ludiques pour réfléchir ensemble à la façon dont les odeurs participent à notre lien avec le monde, en collaboration avec le service Animation de l'hôpital.
  • Un atelier de danse pour les patients atteints de Parkinson de l'hôpital Henry Gabrielle, le 13 mars : basé sur 4 années de recherche collaborative entre danseurs, scientifiques et personnes atteintes de la maladie de Parkinson, l'atelier porte sur l'incarnation par l'acte de prendre soin, sur la générosité et l'interactivité en vue de transformer la capacité physique d'autrui et se confronter à l'impact que peut avoir un diagnostic sur l'identité.

Voir le programme de la semaine 
 

Rencontres et débats : les maladies cristallines

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24 mars 2018
Hôpital Femme Mère Enfant
Les centres de référence des maladies rénales rares, la filière de santé ORKiD (Orphan Kidney Diseases) et l’AIRG-France (Association pour l'Information et la Recherche sur les maladies Rénales Génétiques) organisent cette journée sur les maladies cristallines qui sera rythmée par des conférences et des débats.

Rendez-vous à l'Hôpital Femme Mère Enfant(HFME) des HCL le samedi 24 mars 2018 de 9h30 à 17h pour rencontrer les experts en maladies rares de l'HFME, de l'hôpital Edouard Herriot et du Centre Hospitalier Lyon Sud.

Lors de cet événement gratuit, vous pourrez assister à des conférences et poser des questions. Inscrivez-vous impérativement avant le 17 mars ! 

En savoir plus sur la journée rencontres et débats : maladies cristallines.

Consulter le programme : 

+ d'infos sur la filière ORKID (maladies rénales rares) et les maladies rares et sur AIRG-France 

2 nouveaux tests pour dépister le cancer colorectal à l'étude

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pictogramme médecin
Vous avez 45 ans ou plus ? Un membre de votre famille au 1er degré est atteint d’un cancer colorectal ? Vous n’avez jamais effectué de dépistage du cancer colorectal ? Alors, vous courez un risque plus important de développer un cancer colorectal. N’hésitez plus : participez à cette étude.

Le cancer colorectal est le 3e cancer le plus fréquent en France et le 2e cancer le plus mortel. S’il est détecté à un stade précoce, il se guérit dans 9 cas sur 10. Les proches d’une personne atteinte (parents, enfants, frères et sœurs) courent un risque supérieur à la normale de le développer aussi. D’où l’importance d’un dépistage fréquent et ciblé.

Si la Sécurité sociale invite tous les Français, à partir de 50 ans, à faire un dépistage simple et non invasif (un test immunologique fécal visant à détecter la présence de sang dans un prélèvement de selles), les personnes à haut risque, elles, doivent plutôt réaliser une coloscopie dès l’âge de 45 ans. Or, seuls 40% d’entre elles la font…

D’où l’objectif de cette étude FAMCAP* qui vise à démontrer que 2 autres tests, la vidéocapsule colique (une caméra-gélule avalée qui réalise un film du côlon sans anesthésie générale) et le test immunologique fécal, sont aussi efficaces pour ces personnes à haut risque. L’étude permettra de définir la fréquence idéale pour le test immunologique et son seuil de détection optimal. L’idée, ensuite, serait de proposer ces 2 autres méthodes pour dépister le cancer colorectal dans la population dite à haut risque.

L’étude distinguera 3 groupes de volontaires (répartis par tirage au sort). Chaque groupe effectuera un des 3 examens. Afin de s’assurer qu’aucun cancer n’aura échappé à la détection lors du dépistage par capsule colique ou par le test immunologique fécal, une coloscopie de contrôle sera réalisée à la fin de l’étude. 3250 personnes seront incluses dans cette étude multicentrique dont les Hospices Civils de Lyon sont les investigateurs principaux, avec 19 autres centres.

Pour participer à l’étude, contacter Chloé Chavignon : choe.chavignon@chu-lyon.fr . Tél. 04 72 11 12 91 
(*) FAMCAP : Efficacité de la coloscopie, de la capsule colique et du test immunologique fécal pour le dépistage du cancer colorectal en population à haut risque : un essai contrôlé randomisé

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