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Channel: Actualités des Hospices Civils de Lyon
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Journée de lutte contre la douleur

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14 novembre 2017
Centre Hospitalier Lyon Sud & Hôpital Henry Gabrielle
Lutte contre la douleur
Des stands d’information sont organisés mardi 14 novembre, de 11h30 à 16h00, pour en savoir plus sur la prise en charge et le soulagement de la douleur à l’hôpital.

Au programme :

  • Echanges entre professionnels et participants sur la prise en charge de la douleur à l’hôpital
  • Présentation des médicaments utilisés pour soulager la douleur 
  • Les techniques non médicamenteuses (hypno-analgésie, RESC, acupuncture), une alternative efficace aux traitements traditionnels
  • Intermèdes musicaux qui illustreront la douleur dans l’art (violoncelle et piano).
  • Concours photo « Mets-toi à ma place »

Où et quand ?
Mardi 14 novembre de 11h30 à 16h00
Au Centre Hospitalier Lyon Sud : à l’entrée des bâtiments 3A, 3B et du pavillon médical
A l’hôpital Henry Gabrielle : à l’entrée du pavillon Delore

- En savoir plus sur la prise en charge de la douleur aux HCL

Journée mondiale 2017 de lutte contre la douleur


Hacking Health : Faire avancer la santé de demain

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01 décembre 2017
03 décembre 2017
Hacking Health Lyon
Le hackathon santé revient du 1er au 3 décembre à la faculté de médecine Lyon Est. Pendant 48 heures, professionnels de santé, designers, entrepreneurs, développeurs, patients et étudiants plancheront ensemble autour de projets alliant santé et numérique.

Les Hospices Civils de Lyon sont partenaires du Hacking Health Lyon. Deux médecins sont membres du jury :

Le Pr Pierre Krolak-Salmon, neurologue et gériatre au service de médecine du vieillissement, participera au lancement pour partager la "transformation" du coup de cœur du Jury 2016 vers le projet Act I.Vie. Le défi proposait de réfléchir à une approche nouvelle de promotion de l’activité physique chez les plus fragiles. Le projet de semelle connectée permet de suivre l’activité physique des personnes âgées avec un partenariat avec des commerces permettant, en plus, de conserver un lien social. Ce projet, soutenu par l’Institut du vieillissement des HCL a fait l’objet d’un financement de la Métropole de Lyon.

Parmi les lauréats de l’édition 2016, on trouve également la start-up HandstaCare. Elle développe, avec le service de rhumatologie du Centre Hospitalier Lyon Sud, un gant connecté pour aider au suivi de la polyarthrite rhumatoïde.

 

Médecine du vieillissement à l'hôpital des Charpennes

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Le magazine "Votre Santé", en partenariat avec la Fondation Hospices Civils de Lyon, vous emmène à l'hôpital des Charpennes au service de médecine du vieillissement.

Découvrez le service de médecine du vieillissement à l’Hôpital des Charpennes avec le Professeur Krolak-Salmon et son équipe. Vous ferez la connaissance du chien Eliott, la mascotte du service qui participe à des ateliers cognitifs avec une psychologue et à des exercices de rééducation physique avec un kinésithérapeute. Vous découvrirez aussi un projet innovant de semelles connectées visant à inciter nos aînés à marcher, et qui a remporté le Prix coup de coeur lors du Hacking Health Lyon 2016. Enfin, une patiente qui participe à un essai clinique dans la maladie d'Alzheimer a accepté de témoigner.

Votre Santé : l’innovation au cœur des hôpitaux lyonnais est le magazine Santé de TLM, en partenariat avec la Fondation HCL.
Voir les émissions précédentes

Soutenir la Fondation HCL : http://fondationhcl.fr

D’ici 2030, près d’un français sur trois aura plus de 60 ans et la part des plus de 80 ans aura doublé. Pour faire face aux enjeux du vieillissement, les Hospices Civils de Lyon ont créé l’Institut du Vieillissement (I-Vie) et adaptent leur offre de soins.

Un financement participatif pour mieux comprendre les maladies du cerveau

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17000 euros, c’est la somme qu’espère recueillir le Pr Luc Zimmer, professeur de neuropharmacologie et directeur du CERMEP, sur la plateforme de financement participatif Thellie.

L'enjeu du programme de recherche est de démontrer, pour la première fois, que l'imagerie cérébrale permet de voir des récepteurs qui jusqu'à présent étaient "invisibles" et, ainsi, de mieux comprendre la mise en place de certaines maladies du cerveau et parfois les difficultés à avoir des traitements efficaces.

Ce projet ne sera financé que si 17 000 € sont atteints avant le 10 janvier 2018 à 23h59.

Accélérez la recherche en soutenant le projet de Luc Zimmer et Matthieu Colom sur Thellie : 100% de vos dons reversés !
https://thellie.org/neuroimagerie 

Un site web pour mieux comprendre le cancer

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A propos du cancer
Parce que la survenue de la maladie suscite de nombreuses questions, les Hospices Civils de Lyon lancent aproposducancer.fr, un site pédagogique pour vous apporter des réponses simples et validées par des médecins experts.

Qu’est-ce que le cancer ? Comment le dépiste-t-on ? Comment la maladie se développe-t-elle ? Quels sont les traitements ou encore comment vit-on avec un cancer ?... Autant de questions qui s’imposent à nous lorsque le mot est prononcé. En quatre rubriques, ce mini-site voulu simple et didactique pour être accessible à tous, répond aux questions essentielles qui entourent la maladie, depuis les tout premiers signes jusqu’à l’accompagnement psychologique et social.

Les textes ont été rédigés par des médecins experts de l’Institut de Cancérologie des Hospices Civils de Lyon. Plusieurs vidéos-interviews thématiques agrémentent également le site pour aller plus en profondeur sur certains sujets complexes ou en lien avec des préoccupations majeures des patients, comme la prévention et le dépistage, le caractère potentiellement héréditaire de certains cancers ou encore la préservation de la fertilité.

Le site aproposducancer.fr a été réalisé avec le soutien institutionnel de Roche.

A propos du cancer

Avec 14 000 patients dont 8 500 nouveaux cas chaque année, les Hospices Civils de Lyon s’imposent comme l’un des acteurs majeurs du cancer dans la région. Centre intégré de recherche, de soins et d’enseignement, le CHU de Lyon prend en charge les patients atteints de tous types de cancers, à tous âges de la vie, et est expert du traitement des tumeurs rares et complexes.
Prise en charge du cancer

Prise en charge nutritionnelle de la maladie rénale chronique

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Dans un article paru dans le "New England Journal of Medicine" en novembre, le Pr Kalantar-Zadeh (Californie) et le Pr Fouque (Lyon) font le point sur la prise en charge nutritionnelle de la maladie rénale chronique.

Les reins ont pour fonction principale l’élimination des déchets produits par les protéines alimentaires et la régulation de l’eau et du sel contenus dans l’organisme. Leur fonction est puissante et permet de s’adapter à des situations d’apports très variables selon les populations (insuffisance ou excès alimentaires) et les conditions climatiques (été-hiver).

Dans les populations occidentales les apports alimentaires en protéines sont largement excédentaires aux besoins. Les protéines sont transformées en urée. En cas de maladie rénale chronique, ils ne peuvent plus correctement éliminer l’urée qui s’accumule dans le sang, avec également d’autres toxines. Cet empoisonnement progressif de l’organisme l’affaiblit, et s’accompagne de divers symptômes : hypertension artérielle, anémie, nausées. L’excès de sel peut s’accompagner d’un excès d’eau et d’une prise de poids, surmenant le cœur. Lorsque les malades sont trop fatigués et que les médicaments quotidiens ne sont plus suffisamment efficaces, les néphrologues proposent une greffe de rein ou une dialyse chronique.

Depuis de nombreuses années, nous savons qu’il faut diminuer les apports alimentaires en protéines pour diminuer la production d’urée et les symptômes d’empoisonnement du sang. Cette intervention reste délicate et insuffisamment proposée aux patients. Lorsqu’elle est proposée, elle n’est pas toujours suivie par les patients par manque d'accompagnement. L’article des Pr Kalantar-Zadeh (UC Irvine Health) et Pr Fouque (Service de néphrologie, dialyse et nutrition rénale, Université Claude Bernard Lyon 1) fait le point sur ces raisons, et propose des solutions de renforcement afin de la rendre plus pratique et mieux comprise par les équipes soignantes et les patients.

Dans cet article, ils proposent pour les patients porteurs d’une maladie rénale modérée à sévère un apport de protéines réduit à environ 0.6 grammes par kg de poids et par jour (les apports occidentaux sont d’environ 1.35 g/kg/jour) soit une réduction de plus de 50%. Il faut tendre vers une alimentation plus végétarienne, avec moins de protéines animales (on peut néanmoins manger un steak de 100g par jour). Il faut faire attention à ne pas réduire les calories (minimum 30 kcal/kg/jour) ce qui pourrait entrainer un amaigrissement qui doit être évité. IL faut réduire les plats industriels préparés qui contiennent du phosphore ajouté (conservateur) que les patients malades des reins ne peuvent plus correctement éliminer. On conseille de limiter le sel à 6 voire 4 g par jour afin de soulager le cœur et réduire les œdèmes. Le calcium alimentaire doit être contrôlé ainsi que les apports en vitamine D pour renforcer les os qui se fragilisent avec la maladie rénale. L’alimentation doit comporter plus de fibres alimentaires afin de diminuer l’absorption du phosphore, augmenter le transit intestinal et réduire l’excès de potassium sanguin. Les fibres alimentaires vont améliorer le microbiote intestinal qui est de mauvaise qualité an cours de la maladie rénale. Enfin, on privilégiera les huiles mono ou polyinsaturées (olive, tournesol, colza) au beurre et graisses saturées.

Le tableau 1 de l’article montre les bénéfices métaboliques et l’amélioration de la qualité de vie par cette intervention nutritionnelle. Le tableau 2 montre les apports détaillés que l’on conseille aux patients. Ils nécessitent l’intervention régulière d’un diététicien deux à trois fois par an et surtout au début de la prise en charge. Ce soutien diététique est un frein au suivi optimal des patients car il n’est pas pris en charge sauf à l’hôpital ou dans certains réseaux de soins.

Nutritional Management of Chronic Kidney Disease
Kamyar Kalantar-Zadeh, M.D., M.P.H., Ph.D., and Denis Fouque, M.D., Ph.D.
N Engl J Med 2017; 377:1765-1776 | November 2, 2017 | DOI: 10.1056/NEJMra1700312

"L'eczéma de Lola", une web-série pour parler de l’eczéma atopique

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Cette web-série, à l'initiative du Centre Hospitalier Lyon-Sud et réalisée par la Fondation pour la Dermatite Atopique, retrace le parcours de la jeune Lola face à cette maladie chronique qui touche environ 18 % des enfants âgés de 7 à 16 ans.

Cette web-série, à l'initiative du service d'allergologie et d'immunologie clinique, vise à informer les patients sur la maladie et les solutions existantes pour améliorer sa prise en charge, et, d'autre part, faire connaître la maladie au plus grand nombre. Cette maladie de peau peut avoir un lourd impact sur la vie du patient, notamment à l'adolescence où l'image de soi est primordiale.

Retrouvez les vidéos sur la chaîne YouTube de la Fondation pour la Dermatite Atopique

L’eczéma atopique (ou dermatite atopique) désigne les manifestations inflammatoires cutanées récidivantes associées à l’atopie. L’eczéma atopique est une dermatose chronique prurigineuse et inflammatoire, évoluant par poussées.

Rester chez soi après une embolie ou une phlébite : c'est possible

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30 à 40% des phlébites et embolies pulmonaires peuvent être soignées à domicile. C’est ce que proposent les services d’urgences et de médecine vasculaire des HCL.

Les services d’urgences et de médecine interne et vasculaire des Hospices Civils de Lyon proposent depuis peu aux patients venant consulter pour une maladie thrombo embolique veineuse (MTEV) non grave de rentrer chez eux avec un traitement ad hoc et un rendez-vous de suivi à J+3.

« On croit encore que toutes les phlébites ou les embolies pulmonaires sont des pathologies graves nécessitant une hospitalisation et une surveillance importante. En fait, 3 à 4 fois sur 10 l’hospitalisation peut être évitée puisqu’il s’agit avant tout d’administrer un traitement anticoagulant par voie orale. Il est de mieux en mieux toléré et efficace en quelques heures » explique Hélène Desmur-Clavel, médecin interniste et vasculaireà l’origine de la prise en charge.

Après validation du degré de gravité de la MTEV(score clinicobiologique), le patient rentre chez lui avec un courrier explicatif et un traitement anticoagulant et peut à tout moment contacter l’hôpital s’il constate un problème. Il est systématiquement revu à J+3 pour un "debriefing" et d’autres consultations sont envisagées à M+1, +6.

Après une phase test à l’hôpital Edouard Herriot, un des premiers hôpitaux en France à mettre en place cette prise en charge novatrice, le protocole est maintenant déployé dans tous les services d’urgences des HCL. A terme on estime qu’environ 700 patients /an seront concernés par cette manière de traiter la MTEV.

L’exemple de l’Hôpital Edouard Herriot - HCL

Sur la première année : 36 patients ont bénéficié de cette prise en charge. Ce qui représente 18% des MTEV accueillis aux urgences (cette prise en charge pourrait en fait concerner 40% des MTEV mais la population du pavillon N (très marquée par des problèmes psychiatriques et/ou sociaux) ne permet pas de mettre en oeuvre un suivi à domicile et biaise donc le recrutement).
Sur ces 36 patients :

  • 24 hommes / 12 femmes
  • Age moyen 53,3 ans (19 ans – 93 ans)
  • 16 embolies pulmonaires
  • 24 phlébites 2 n’ont pas suivi la filière en totalité

Le bilan à 1 an est globalement positif puisque qu’il n’y a eu aucune post-hospitalisation et qu’aucune hémorragie n’a été observée.

Matthieu, qui a eu une MTEV témoigne : « au début j’ai été étonné de pouvoir retourner chez moi. Mais ça m’a finalement bien arrangé car j’ai pu continuer à travailler par mail à mon domicile. Le rendez-vous après le traitement permet de mieux comprendre la maladie, le traitement et l’importance de rester vigilant »


Votre santé : Néonatologie à l'hôpital de la Croix-Rousse

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Pr. Jean-Charles Picaud, service de néonaologie et de réanimation néonatale de la Croix Rousse
Cette nouvelle édition du magazine "Votre Santé", en partenariat avec la Fondation Hospices Civils de Lyon, vous emmène au service de néonatologie de l’hôpital de la Croix-Rousse.

Découvrons ensemble le service de néonatologie et de réanimation néonatale de l'hôpital de la Croix-Rousse. Nous y rencontrons le Pr. Jean-Charles Picaud qui nous explique les différents types de prises en charge des bébés, toujours adaptés à leurs besoins.
Nous découvrons la technique d’hypothermie néonatale destinée à refroidir le corps des bébés nés à terme en manquant d’oxygène. 
Enfin, nous faisons la connaissance d'une maman de jumeaux nés à 7 mois de grossesse.

Votre Santé : l’innovation au cœur des hôpitaux lyonnais est le magazine Santé de TLM, en partenariat avec la Fondation HCL.
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Les Hospices Civils de Lyon réalisent la moitié des accouchements de l’agglomération et accueillent les patientes pour la surveillance de leur grossesse et leur accouchement dans trois maternités idéalement réparties sur le territoire lyonnais.
Pour en savoir + : Espace couple et nouveau-né.

Une prothèse pour fermer l'auricule gauche et prévenir les AVC

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Depuis 2013, l'hôpital Louis Pradel pratique la fermeture de l'auricule gauche à l'aide d'une prothèse, afin d'éviter les accidents vasculaires cérébraux chez les patients supportant mal les anticoagulants. À l'occasion de la 100 e intervention, l'hôpital cardiologique revient sur cette technique qui a fait ses preuves.

En remplacement des anticoagulants, cette procédure peu invasive et très innovante permet d’emprisonner les caillots risquant de causer un AVC sans les effets négatifs des traitements chimiques.

La fibrillation atriale est l’arythmie du cœur la plus fréquente avec 60 000 nouveaux cas/an. Elle peut engendrer la production d’un caillot dans une partie du cœur qui forme un recoin et dans lequel le sang peut stagner : l’auricule gauche.  Ce thrombus provoque alors un AVC. En France la fibrillation atriale est responsable d’un AVC toutes les 20mn.

Le patients touchés par la fibrillation atriale sont donc traités par anticoagulants mais ce traitement a malheureusement des effets secondaires. La prise d’anticoagulant représente la 1ère cause d’hospitalisation par iatrogénie en France (La iatrogénèse est l'ensemble des conséquences néfastes sur l'état de santé individuel ou collectif de tout acte ou mesure pratiquée ou prescrit par un professionnel de santé habilité et qui vise à préserver, améliorer ou rétablir la santé. Une maladie, un état, un effet secondaire, etc.)

Une innovation pour le moment réservée aux patients supportant mal les anticoagulants

Les patients pour lesquels les anticoagulants sont trop risqués (patients complexes et/ou très âgés) peuvent bénéficier depuis 2 ans dans le service de cardiologie interventionnelle de l’hôpital Louis Pradel-HCL de la fermeture de l’auricule du cœur. L’idée étant  de bloquer le caillot ou  d’éviter sa formation.

Les risques sont minimes pour ce  geste qui se fait sous anesthésie générale et demande 3 jours d’hospitalisation.
La prothèse qui ferme l’auricule est amenée par une canule, placée dans l’aine qui chemine via la veine cave jusqu’au cœur. Là les médecins traversent les deux oreillettes pour se positionner à l’entrée de l’auricule. Le largage du dispositif est réalisé sous contrôle échographique. Il s’agit d’une procédure minutieuse d’une demi-heure à 1 heure, les bénéfices sont immédiats et sans effets secondaires. Elle est prise en charge par l’assurance maladie depuis 2016.

Une technique d’avenir

« Nous réalisons en moyenne 40 procédures par an » explique le Pr Gilles Rioufol, chef du service de cardiologie interventionnelle de l’hôpital Louis Pradel-HCL.  « Les bénéfices de la procédure commencent à être connus des gériatres, neurologues et cardiologues,  elle est même utilisée dans d’autres pays,  en 1ère intention sans même essayer les  anticoagulants. D’ici 2 ans nous seront certainement à plus de 200 actes par an. » se réjouit-il.

1er prix Hélioscope : rééducation intensive pour les patients parkinsoniens

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Le premier prix de 7 500€ décerné par la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France et la GMF récompense les équipes de rééducation de l’hôpital Henry Gabrielle – HCL.

Ce premier prix permettra d'acquérir du matériel médical de haute technologie et d'améliorer le confort du service.

Le programme SIROCCO

Débuté fin 2014, SIROCCO est un programme de rééducation fonctionnelle pour les patients parkinsoniens. La prise en charge se fait en hôpital de semaine pendant 5 semaines, sous forme de stage d’activité physique intense. Gestes vigoureux et de grande amplitude, parcours d’obstacles, ateliers d’écriture et de chant… toutes ces activités stimuleraient la production de dopamine, le neurotransmetteur qui manque aux parkinsoniens. Elles permettent aux patients de retrouver des aptitudes perdues comme monter à nouveau les escaliers, répondre au téléphone, aller au supermarché…

La Maladie de Parkinson est une des maladies neuro-dégénératives les plus fréquentes dans le monde et concerne actuellement plus de 250 000 personnes en France. Elle est responsable de signes moteurs (troubles de la marche et de l’équilibre, rigidité, tremblements) et non moteurs (apathie, dépression, troubles cognitifs, difficultés de communication, troubles du sommeil) qui conduisent à l’apparition progressive mais inéluctable d’un handicap fonctionnel et d’une diminution de la qualité de vie. Les traitements disponibles actuellement sont symptomatiques, avec une efficacité limitée dans le temps et non dénués d'effets indésirables.

« La littérature scientifique anglo-saxonne valide une autre forme de prise en charge des patients parkinsoniens par la rééducation à haute intensité d’exécution, et par la répétition à haute fréquence des exercices de manière contraignante sur un temps bref. Cette forme de prise en charge s’inscrit en rupture totale avec les prises en charge existantes de la maladie de Parkinson en France » explique Dr Maxime Cheminon,Médecin Rééducateur à l’hôpital Henry Gabrielle-HCL.

Les HCL sont Centre expert interrégional pour la maladie de Parkinson, en lieu et place de l’Hôpital Pierre Wertheimer-HCL. L’Hôpital Henry Gabrielle-HCL en est aussi un maillon et est un des rares établissements en France à proposer ce type de rééducation innovante. 150 patients l’ont suivie entre octobre 2014 et juin 2017 et ont observé des effets favorables sur les symptômes moteurs de la maladie. A un an, 75% des patients continuent à ressentir les effets positifs du programme SIROCCO.

Lili Smart : une application pour les patients Alzheimer et leurs aidants

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L'idée de créer Lili Smart vient d'une startup lyonnaise. Elle se compose d’une application reliée à une montre connectée et des capteurs. L’Institut du Vieillissement des HCL, l'I-Vie, lance une étude scientifique pour évaluer les bienfaits de l’innovation.

La solution es​t composée d’une montre portée par le patient, d’une application et de capteurs posés au domicile. La montre informe la personne malade via de simples pictogrammes quand il s’agit de manger ou de prendre ses médicaments. Les capteurs judicieusement placés dans l’appartement (porte du frigidaire, de l’entrée, pilulier...) et les algorithmes d’intelligence artificielle de Lili smart analysent les habitudes de vie et avertissent les proches si la personne se nourrit irrégulièrement ou sort de chez elle à un horaire inhabituel… Le tout est accessible par tous les aidants : familles, infirmiers, aides-soignants qui peuvent échanger et s’organiser grâce à la mise en place de groupes de discussion et d’alertes…

Une collaboration évidente

Créée à l’origine pour les aidants de malades d’Alzheimer, Lili Smart s’est naturellement tourné vers l’équipe du Professeur Pierre KROLAK-SALMON, neurologue et gériatre, responsable de l’Institut du Vieillissement (I-Vie) et du Centre de Recherche Clinique "Vieillissement-Cerveau-Fragilité" pendant ses deux années de recherche et développement. « Les gérontechnologies représentent un nouvel enjeu pour la société et le domaine des maladies neurodégénératives. J’ai déjà été de nombreuses fois sollicité par des entreprises développant des supports ou dispositifs connectés, mais c’est la première fois que je suis réellement convaincu par une solution intégrée, conviviale, garantissant une appropriation optimale par le patient et son aidant » explique le Pr Pierre KROLAK-SALMON .

Une étude de recherche clinique randomisée*

Pour finaliser le partenariat, l’équipe de l’I-Vie recrute une soixantaine de “couples” (patients/aidants) pour évaluer scientifiquement l’impact médical et économique de Lili Smart sur les malades d’Alzheimer et leurs aidants. Au niveau médical il s’agit de quantifier la baisse du stress des aidants ainsi que la prolongation de l’autonomie des patients et leur qualité de vie. Le score économique se basera sur les économies réalisées pour les familles et les hôpitaux grâce à l’utilisation de la solution.

Pour pouvoir participer à l’étude, le participant doit avoir au moins 50 ans, avoir reçu un diagnostic de maladie d’Alzheimer ou maladie apparentée, être à un stade léger ou modéré de sa pathologie et vivre à son domicile. Il doit être assisté par un aidant naturel, c’est-à-dire un proche qui est amené à l’aider plusieurs heures par semaines. Chaque « couple aidants/aidé » sera équipé de la solution Lili smart gratuitement pour une durée de six mois. « La recherche documentaire que nous avons réalisée montre que jamais une étude clinique dans ce secteur n’a été réalisée sur un panel aussi important » s’enthousiasme Romain BACHELET, neuropsychologue aux HCL. Pour la réalisation de cette étude clinique, l’entreprise bénéficie du soutien financier de BPI France et de l’Ag2r La Mondiale. 

« Nous avons développé la première solution qui facilite le quotidien des familles accompagnant un proche en perte d’autonomie en les aidant à : le stimuler, le protéger, s’organiser, communiquer et aider à mieux comprendre la perte d’autonomie » résume Aymeric GARNIER, co-fondateur de Lili smart, dont la grandmère a souffert d’Alzheimer.

D’ici 2030, près d’un français sur trois aura plus de 60 ans et la part des plus de 80 ans aura doublé. Rensignez-vous sur le vieillissement
- Inscription possible à l’étude en écrivant à crc.vcf@chu-lyon.fr.
- Le grand public pourra bénéficier de ce service à partir du 1er janvier 2018 sur www.lilismart.com et en pharmacies.

*Tirage au sort entre les couples ayant le matériel activé ou non

Les Hospices Civils de Lyon vous souhaitent une bonne année !

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2017 a été une belle année pour les Hospices Civils de Lyon. En effet, en 2017, nous avons formé plus de 1850 étudiants en médecine, pharmacie, et odontologie. Nous avons fait naître plus de 10 000 bébés. Nous avons pratiqué plus de 400 essais cliniques afin de mieux comprendre et combattre le cancer.

Et bien d’autres encore…. Parce que nous œuvrons tous, chaque jour, dans un seul but : votre santé, notre engagement,  nous sommes fiers aujourd’hui de vous présenter notre carte de vœux vidéo, dans laquelle nos professionnels énoncent des réalisations de leur service ou de leur hôpital en 2017.

Alors, bon visionnage. Et de la part de toutes les équipes des Hospices Civils de Lyon, très bonne année 2018, et surtout très bonne santé à tous ! 

Vers une oncologie de précision : les HCL se dotent d’une plateforme de biologie 3D

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Cet équipement encore rare en Europe est installé au centre de biologie du Centre Hospitalier Lyon-Sud. Grâce à la technologie NanostringTM, il offre une analyse très fine d’échantillons de tissus même en faible quantité ou dégradé et permet notamment d’adapter le traitement à la tumeur et au patient pour en augmenter l’efficacité tout en limitant la toxicité.

+ de 800 anomalies génétiques analysées

Pour diagnostiquer un cancer et pour évaluer la nature et le degré d’agressivité d’une tumeur (forme, taille, sensibilité à certaines hormones, présence de mutations et anticipation de réponse au traitement…), la biopsie est un examen incontournable préalable à la mise en place d’une stratégie thérapeutique adaptée. Elle consiste à prélever un fragment de tissu ou d’organe afin de l'analyser. Seulement, le prélèvement tumoral présente des limites liées à :

  • Une quantité très faible de tissus prélevée lors des biopsies à l’aiguille
  • Un phénomène de dégradation du ‘matériel génétique’ lié à diverses manipulations

> Qui aboutit à un taux de 10% d’échecs des analyses en moyenne, soit 500 patients par an pour lesquels d’autres examens souvent invasifs et difficiles doivent être refaits, ou avec des résultats non optimaux.

Le NanostringTM est une technologie ultrasensible basée sur le comptage digital de codesbarres moléculaires (chaque molécule possède un code-barre propre) qui permet d’étudier jusqu’à 800 cibles d’intérêt (ARN, ADN et/ou protéines) simultanément et ce même sur des quantités très limitées de tissu. L’opération ne nécessite que très peu de manipulation ; les quantifications sont alors très précises et reflètent fidèlement la réalité biologique. Cette technologie délivre des informations fiables et nouvelles qui permettent de :

  • Participer au diagnostic en complément de données cliniques, morphologiques et biologiques
  • Déterminer l’accès à une thérapie ciblée et d’orienter la stratégie de traitement du patient

On parle de Biologie 3D permettant de maximiser l’information obtenue tout en économisant des échantillons précieux

Le cancer du sein, cible n°1 des recherches

Pour sa première application clinique, la technologie NanostringTM est utilisée dans le cadre d’un test génomique (PAM50/Prosigna®) qui vise à prédire le risque de récidive dans le cancer du sein au cours des dix années à venir à partir de l’expression de 50 gènes présents dans les cellules cancéreuses. L’analyse de ces 50 gènes – appelée ‘empreinte génétique’ de la tumeur, unique pour chaque patient – est associée à d’autres facteurs tels que la taille de la tumeur et le nombre de ganglions lymphatiques impliqués, dans le but de déterminer le risque de récidive à distance et d’anticiper les dix prochaines années.

Objectifs :
Apporter une meilleure compréhension du cancer du sein pour chaque patiente.
Prendre un choix thérapeutique éclairé à partir d’informations fiables et exhaustives à visée prospective.
Limiter le recours à la chimiothérapie après chirurgie (300 patientes concernées /an) lorsque ce traitement lourd n’est pas nécessaire et que ses effets peuvent être plus délétères qu’utiles.
Environ 40% des patientes testées éviteront ainsi la chimiothérapie.

De multiples applications possibles

Si elle est utilisée aujourd’hui pour améliorer la prise en charge des cancers, la technologie NanostringTM trouve déjà des applications pour de nombreuses autres spécialités : neurologie, immunologie, endocrinologie, maladies infectieuses, etc. L’équipement ouvre également de multiples portes pour la recherche clinique en biologie moléculaire. Il est accessible aux cliniciens, chercheurs académiques et aux partenaires industriels des HCL.

Un projet soutenu par la Fondation HCL

Le NanostringTM a été financé grâce à la générosité de l’UMGOS-MTRL. Romain Migliorini, président UMGOS- MTRL, avait à coeur de soutenir la Recherche en faisant un don majeur à la Fondation HCL, permettant l’acquisition du NanostringTM.
La concrétisation de ce projet illustre parfaitement l’ambition de la Fondation : accélérer le développement de projets innovants favorisant une prise en charge personnalisée de chaque malade.

Les Hospices Civils de Lyon, un acteur majeur du cancer en Auvergne - Rhône-Alpes
Avec plus de 14 000 patients suivis pour une pathologie cancéreuse et 8 500 nouveaux cas chaque année, les HCL constituent l’un des principaux centres de traitement du cancer de la région Auvergne - Rhône-Alpes et font de la lutte contre cette maladie une de leurs priorités. Ils traitent tous les types de cancers, enfant et adulte, du diagnostic au post-traitement. Depuis 2014, les 250 médecins spécialistes du cancer des HCL (chirurgiens, oncologues, spécialistes d’organes, anatomopathologistes, imageurs, pharmaciens et chercheurs) sont réunis au sein d’un Institut de Cancérologie, l’IC-HCL.

Votre santé : Pneumologie à l'Hôpital Louis Pradel

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Hôpital Louis Pradel
Cette nouvelle édition du magazine "Votre Santé", en partenariat avec la Fondation Hospices Civils de Lyon, vous emmène au service de pneumologie de l'hôpital Louis Pradel

Découvrons ensemble le service pneumologie de l'hôpital Louis Pradel. Nous y rencontrons le Pr. Jean-François Mornex, chef du service pneumologie, nous présente les pathologies prises en charge dans son service, les avancées médicales et nous explique ce qu'est la fibrose pulmonaire. Le Pr. François Tronc, chef du service de chirurgie thoracique, nous parle des greffes pulmonaires dont 10% en France sont réalisées sur le pôle hospitalier Est des HCL. Enfin, nous faisons la connaissance d'un patient greffé des poumons en 2015 qui nous explique en quoi cette greffe a changé sa vie.

Votre Santé : l’innovation au cœur des hôpitaux lyonnais est le magazine Santé de TLM, en partenariat avec la Fondation HCL.
Voir les émissions précédentes

Soutenir la Fondation HCL : http://fondationhcl.fr


Grossesse et homéopathie au Centre Hospitalier Lyon Sud

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La maternité du Centre Hospitalier Lyon Sud-HCL accompagne les futures mamans en proposant des solutions adaptées et personnalisées aux besoins de chacune. C’est une des rares maternités lyonnaises à s’orienter vers la médecine complémentaire : après l’acupuncture, l’auto-hypnose et le pôle physiologique, l’homéopathie permet de répondre aux petits maux de la grossesse auxquels sont confrontées les femmes enceintes.

La prise en charge homéopathique

Elle aborde le patient dans toute sa globalité et s’adapte aux réactions et aux symptômes qui lui sont spécifiques.

Le professionnel de santé qui prescrit ce type de médicament, va pouvoir proposer une réponse sur-mesure à chaque situation. 

Le médicament homéopathique est fait à base de substances d’origine végétale, animale, minérale ou chimique, plusieurs fois diluées et dynamisées.

Un traitement naturel qui ne présente pas de risques pour la santé de la maman et du bébé.

 

Homéopathie et grossesse

La consultation d’homéopathie est assurée par une sage-femme diplômée en thérapeutique homéopathique. Elle accompagne les femmes enceintes, de manière personnalisée, dès le début de leur grossesse et jusqu’à deux mois après l’accouchement. Les consultations durent entre 20 et 30 minutes. L’homéopathie agit sur tous les petits maux et inconforts de la grossesse et des suites de l’accouchement, tels que les :

  • troubles digestifs (nausées, vomissements, hémorroïdes, …)
  • troubles du sommeil, fatigue, stress
  • douleurs aiguës (sciatiques, lombalgies, douleurs périnéales, …)
  • troubles urinaires
  • baby blues

Nous prenons le temps de comprendre ce que ressentent les futures mamans pour prendre en charge l’inconfort exprimé, dans le respect de l’individualité de chacune des femmes" explique Aude Derrier-Sanlaville, sage-femme diplômée de thérapeutique homéopathique à la maternité du Centre Hospitalier Lyon Sud-HCL.

> En savoir plus sur la maternité du Centre Hospitalier Lyon Sud-HCL

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>Consultations d'homéopathie, comment ça marche ?

Paralysie faciale : on peut opérer même après plusieurs années

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Le centre expert ORL de l’hôpital Edouard Herriot-HCL peut décliner différentes interventions de haute technicité pour redonner vie à un visage.

« Je vois fréquemment arriver dans le service d’ORL des patients atteints de paralysie faciale sévère et qui découvrent que des solutions médicales ou chirurgicales existent pour pallier à leur infirmité. Cette errance thérapeutique leur a fait perdre beaucoup de temps alors qu’il est quand même important d’intervenir rapidement » remarque Delphine Vertu Ciolino, ORL à l’hôpital Edouard Herriot-HCL. La paralysie faciale touche 15 000 personnes en France, elle est provoquée le plus souvent par un virus banal qui attaque le nerf facial situé entre le cerveau et le muscle du visage. Dans 90% des cas, la guérison vient d’elle-même en 3 à 4 semaines, avec ou sans traitement (anti-inflammatoires ou antiviraux). Elle peut aussi être secondaire à une otite infectée, une tumeur. D’où la nécessité d’établir un diagnostic précis avec un ORL
spécialisé, une IRM, un test auditif ou électro-physiologique. 

« En cas de récupération partielle, notre service propose une rééducation avec une orthophoniste, il faut aussi des massages qui aident à réduire les contractures. Des injections de toxine botulique peuvent être proposées tous les 3 à 6 mois, à titre fonctionnel. C’est une technique délicate qu’il faut maîtriser», explique le Dr Delphine Vertu-Ciolino.

Une chirurgie inédite

Même quand la paralysie est définitive (après une tumeur, par exemple), des chirurgies de réparation peuvent exister. Il peut s’agir de dérouter un nerf sain (celui d’une partie de la langue ou de la mastication) de sa fonction première et de le ré-anastomoser (rebrancher) au nerf facial pour permettre la mobilité du visage. Ensuite, une rééducation spécialisée est nécessaire et fait appel à la plasticité cérébrale. Certaines techniques s’attaquent à la paupière pour aider les paupières paralysées à se fermer. Dans d’autres cas, la chirurgie utilise un muscle au niveau de la tempe ou de la cuisse pour rendre le sourire à un visage paralysé. Le Dr Vertu-Ciolino a développé à Lyon depuis quelques années, des interventions qu’elle est parfois la seule à pratiquer en France. La force du service d’ORL de l’hôpital Edouard Herriot est de disposer d’une large palette de solutions face à des cas même anciens et sévères de paralysie faciale.

/!\ Attention, ce reportage contient des images chirurgicales qui peuvent heurter la sensibilité des internautes

Web expo : électricité et radiologie, la collection Albert Renaud

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Le musée des HCL, par ses collections de plus de 15 000 objets, est le plus grand musée hospitalier de France. Elles témoignent, dans leur diversité, d’une institution hospitalière ancienne et majeure. Cette web-expo vous propose, à travers les objets du musée, un retour dans le passé avec l'arrivée de la radiologie.

Cette collection de plus de 3000 objets a été léguée aux HCL en 2002 par la famille d'Albert Renaud, ingénieur en radiologie. Elle retrace l'histoire de la radiologie : de sa naissance, à la fin du 19e siècle, à aujourd'hui. La radiologie est le résultat de plus d’un siècle de recherches, d’expérimentations et d’innovations, notamment dans les domaines de l’électricité et de la photographie.

La découverte des rayons X par Wilhelm Roentgen le 8 novembre 1895 a ouvert la voie à la radiologie, pratiquée à l’Hôtel-Dieu de Lyon par Etienne Destot dès février 1896.
Mais de nombreuses autres découvertes scientifiques et inventions techniques, depuis le 18e siècle, ont également été nécessaires pour conduire à la naissance de ces nouvelles images : l’expérience du vide, les phénomènes électriques, les générateurs de tension, les tubes à rayons X…Ce sont les témoins d’une histoire large de la radiologie, et s’étendant jusqu’aux années 1950, qu’a rassemblés l’ingénieur Albert Renaud.

De l’OEuf de l’Abbé Nollet au Polytome, en passant par les bouteilles de Leyde, les bobines de Ruhmkorff, les tubes de Crookes et la bonnette radioscopique, cette «web-expo » vous propose de revenir pas à pas sur les traces de cette histoire.

Au programme de cette web expo :

  • I. La découverte des rayons : point de départ de la radiologie
  • II. La découverte des rayons : une conjoncture d'innovation de différents domaines
  • III. Les appareils radiologiques et les innovations techniques
  • IV. De la tomographie à la tomodensimétrie : 50 ans de recherches

Pour en savoir plus sur les collections, rendez-vous sur la page du musée des HCL. Vous pourrez également y retrouver la web expo dédiée à l'électricité et à la radiologie. 

Conférence : la thyroïde, un organe inutile ?

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01 février 2018
01 février 2018
Siège des Hospices Civils de Lyon - Salle Céléstins
Le cycle "Les Conférences Santé de la FONDATION Hospices Civils de Lyon" revient le 1er Février avec, pour thématique, la thyroïde. Venez rencontrer le professeur Jean-Christophe Lifante et dialoguer avec lui sur des questions telles que la prévention, les idées reçues, les traitements innovants, les espoirs de la recherche...

Dans le cadre du cycle Les Conférences Santé de la Fondation Hospices Civils de Lyon, venez participer à la conférence sur le thème "la thyroïde, un organe inutile ?". 

Opère-t-on trop de thyroïdes en 2018 ? Quels sont les risques, les complications possibles, les traitements en questions ? Réponse avec le Pr Jean-Christophe LIFANTE, professeur en chirurgie et chef de service adjoint de chirurgie digestive et endocrinienne au Centre Hospitalier Lyon Sud des HCL. 

La conférence est ouverte à tous. L'entrée est gratuite sur inscription (obligatoire), dans la limite des places disponibles. 

Rendez-vous au siège des Hospices Civils de Lyon - Salle Célestins. L'entrée se fait par le 3 rue de Savoie 69002 Lyon
Accès : Métro ligne D (arrêts Bellecour ou Vieux Lyon) ou ligne A (arrêt Cordeliers).

> Soutenir la Fondation HCL
> Service de chirurgie digestive et endocrinienne

“La Villa”, une brasserie Thierry Marx à l’hôpital Edouard Herriot

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Thierry Marx ouvre la brasserie 'La Villa' à l'hôpital Edouard Herriot
Le chef Thierry Marx, célèbre pour sa gastronomie moléculaire, a ouvert une brasserie dans un pavillon situé à l'entrée de l'hôpital Edouard Herriot.

L’ouverture de la brasserie La Villa s’inscrit dans le cadre d’un projet de rénovation des espaces restauration et boutiques implantés au sein des différents hôpitaux des Hospices Civils de Lyon et de développement de l’offre commerciale à travers l’ouverture d’enseignes variées et reconnues. Le projet a été engagé avec Lagardère Travel Retail France au printemps 2016, qui a proposé au chef Marx, jury de Top chef et chef du restaurant deux étoiles “Le Sur Mesure” à Paris, de s’associer à ce projet ambitieux.

Le projet de la brasserie permet de proposer plusieurs gammes de restauration, du sandwich debout à la restauration assise, avec une "offre de qualité" pour des patients qui viennent parfois de très loin pour se faire soigner. Le projet s'inscrit également dans une logique d’ouverture sur la ville et de "mieux vivre" l’hôpital

Thierry Marx ouvre la brasserie 'La Villa'à l'hôpital Edouard Herriot

Copyright Jérôme Léglise

Idéalement située à proximité de l’hôpital Edouard Herriot et de la faculté de médecine Rockefeller et très facilement accessible en transports en commun, La Villa plonge les clients au cœur de la gastronomie lyonnaise à travers une offre bistronomique qualitative et abordable. La carte propose des recettes locales et traditionnelles modernisées et revisitées par le chef Thierry Marx, pour une expérience culinaire exclusive à des tarifs "brasserie" (menu compris entre 18 et 23 euros). Un vrai moment de partage renforcé par la cuisine spectacle, la cuisine étant visible depuis la salle. L’espace de 160 m² est réparti sur deux niveaux, pour 106 couverts au total.

Le pavillon 17 de l’hôpital Edouard Herriot qui abrite la brasserie avait historiquement été le logement du directeur de l’hôpital à son ouverture en 1933. Puis, le bâtiment avait accueilli les locaux de la Direction de l’établissement qui a ensuite laissé place à des bureaux administratifs.

En parallèle du projet de rénovation des espaces restauration et boutiques, le service restauration et les équipes soignantes se mobilisent pour le repas des patients
Le repas est un élément essentiel pour le confort des patients et le vécu du séjour. La qualité et la valeur nutritionnelle des menus est un enjeu pour les HCL. Le service restauration des HCL élabore des menus variés et confectionne les repas au sein de sa cuisine.
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